Tribune libre-Côte d’Ivoire-Economie/Les producteurs de café-cacao et hévéa sont toujours lésés

Par Heidmond Konan/afriquematin.net

Les acteurs de la  faitière des paysans de Côte d’Ivoire – crient misère, au point que récemment cette corporation  qui a toujours appris à dissimuler sa douleur, à se maîtriser  à exprimer tout bas sa colère récemment du fait de la mévente de leur production. 

 Il suffit de jeter un coup d’œil sur l’attitude des structures en charge de la gestion du café et du cacao, du coton et la noix de cajou et du caoutchouc en Côte d’Ivoire et faire une comparaison avec celles  – des pays frontaliers.

 Les producteurs Ivoiriens de  cacao avaient décrété une grève illimitée face au blocage de cette mamelle de l’économie nationale, malheureusement ils avaient été dissuadés par leur ministre de tutelle avec la promesse de voir de leur remettre la gestion de la  filière.

Les producteurs dont les plantations se trouvent sur des espaces frontaliers sont obligés de vendre leurs produits à des trafiquants.

Avec toutes les promesses faites à ces vaillants paysans et producteurs, le cacao, le caoutchouc, la noix de cajou s’achètent bien et mieux dans les pays autour de la Côte d’Ivoire, quand eux, broient du noir. Les producteurs dont les plantations se trouvent sur des espaces frontaliers sont obligés de vendre leurs produits à des trafiquants.

Malheureusement les plus nombreux n’en ont pas la possibilité. La seule politique du régime ivoirien c’est la répression des producteurs et du trafiquant. Mesure dissuasive mais pas efficace.

A l’origine de leur souffrance les taxes et les impôts demandés aux exportateurs et les prélèvements sur le revenu du producteur sont élevés face aux cours mondiaux de la matière première qui n’est ni constant ni crescendo.

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 Et pourtant le Cameroun et le Ghana pour le Cacao et la noix de cajou, la Guinée et le Mali pour la noix de cajou se  payent mieux. Et ce, à cause d’une bonne volonté politique mais surtout pour une bonne politique de gestion du risque des prix.