Suisse-Vente d’une résidence diplomatique/Qui veut « couler » Charles Diby Koffi ?

Par  Yann Dominique  N’guessan/afriquematin.net

Une chronique qui défraie depuis quelques jours  l’actualité nationale, attribuerait la vente de la résidence de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire à Genève, au président du Conseil économique, social, environnemental et culturel, Charles Koffi Diby au temps où il gérait l’économie du pays. Voici la vérité sur cette affaire.

Par courrier N° 1309/MDCE/DGBF/DG en date du 12 mars 2007, le ministère de l’économie et des finances, au travers de son premier responsable d’alors,  Charles Diby Koffi, avait émis un courrier à   Guy Alain Gauze, ambassadeur représentant permanent de la Côte d’Ivoire à Genève, en vue de la réhabilitation de la résidence diplomatique par les soins de l’Architecte Guy Lafranconi. Notons au passage que les services de la commune de Vandoeuvres, commune dans laquelle était installée la résidence, avaient jugée vétustes les installations de celle-ci.  Après estimation des travaux de réhabilitation de l’immeuble, le gouvernement avait jugé ces dits travaux – forts élevés et donc avait opté pour la vente pure et simple de l’édifice  afin d’offrir un cadre beaucoup plus modeste mais de qualité pour une résidence diplomatique.

Le 25 octobre 2007 et étant encore en exercice, le président de la république en exercice, Laurent Gbagbo donnait quitus à Maitre Sanogo Yaya, avocat près la Cour d’appel d’Abidjan, de procéder à la vente de l’immeuble. Selon les informations en notre possession de  « La Lettre du Continent », cette vente a été estimée à 10 millions d’euros soit  six (6), milliards de FCFA. Et que le fruit de cette vente aurait été gardé par devers lui par Me Sanogo Yaya. Si le professionnalisme du confrère est avéré, en quoi est ce que le président du conseil économique et social, environnemental et culture (Cesec) serait responsable d’un quelconque détournement que ce soit ? Nous reviendrons très prochainement sur cette affaire afin d’en situer tous les  tenants et les aboutissants. Qui  en veut encore au fils de Mathurin Diby et de Jeanne Yao Kra. Les fins limiers de www.afriquematin.net sont sur certaines pistes pour faire éclater la vérité. Le ver n’est-il pas dans le fruit ?