Showbiz-Concours Lydia Ludic Talents/Le groupe « Nansrika » s’engage contre les violences faites aux femmes
Par Keren Bossouma/afriquematin.net – info : R.K
Composé de N’guessan Konan Jonas et Koffi Kouakou Germain dit Rasta, le duo du groupe « Nansrika » vit dans le quartier précaire(!) des Deux-Plateaux-Colombie, et évolue dans le registre tradi-moderne.
Jonas et Germain se promènent chaque soir à partir de 16 h jusqu’à l’aube dans les maquis plein-air et autres espaces pour exprimer leur savoir-faire. Ce, afin d’avoir la pitance quotidienne en faisant la manche pour subvenir à leur quotidien.
Nonobstant leur statut social, ce « couple », originaire de Bocanda et Ouéllé est adulé par les clients des maquis dans lesquels ils font leurs prestations à cause des beaux textes relatifs à la lutte contre les violences faites aux femmes, la pauvreté, la scolarisation de la jeune fille, l’incitation à l’entrepreneuriat, le respect des parents, la réussite, la joie de vivre et le souci de se procurer une responsabilité financière afin d’apporter le soutien nécessaire à leurs parents.
Ces jeunes aux voix suaves et envoûtantes ne laissent personne indiffèrent. C’est pourquoi, ils ont décidé de participer aux Concours Lydia Ludic Talents, avec leur chanson intitulée « La joie de vivre », qui doit servir de tremplin pour inciter les amoureux des jeux de hasard à fréquenter les salles de jeu de Lydia Ludic et les casinos bars.
« Nous invitons les Ivoiriens à fréquenter les salles de jeu de Lydia Ludic car on ne sait jamais où Dieu dort. Jouer aux jeux peut faire changer la vie. C’est à-dire partir de rien pour devenir quelqu’un plus tard », a souligné le lead vocal Konan Jonas.
Leur vœu est de remporter cette phase dont une part des retombées servira à la présidente de l’Ong « voix des femmes » Yao Akissi Ceda Christelle, de lutter efficacement contre les violences faites à la gent féminine et surtout aider les jeunes filles déscolarisées et désœuvrées à se lancer dans la sphère des activités génératrices de revenus.
Très ambitieux, ces jeunes qui chantent en baoulé, en français rêvent grand, « si nous ne sommes pas issues d’un milieu aisé, ou du moins si nous ne sommes pas à mesure d’espérer un héritage généreux et qu’il nous faut travailler dur pour gagner notre vie, l’une des options qui nous reste peut-être à explorer, c’est de décrocher le jackpot. Nous croyons à notre talent et faisons confiance à Dieu afin que nous remportions ce prix d’une valeur de deux millions de francs Cfa », a souhaité Koffi Kouakou Germain dit Rasta. Aussi, pour atteindre leur but et parvenir à leur rêve, ils attendent impatiemment la main heureuse d’un producteur qui viendra les « sauver ».