Religion / Armel Cyrille met sa voix au service de Dieu.
Par Sérikpa Djeckou De Sylva-Afriquematin.net
Commercial dans une entreprise de la place, et ce malgré ses occupations à la recherche de potentiels clients pour booster ces chiffres d’affaires, Armel Cyrille n’a pas abandonné la voie de Dieu son Père Céleste. Un album de six titres sur le marché discographique.
Depuis quelques semaines, le jeune chantre venu de Zikisso a décidé de mettre sa voix au service de son créateur. Un album de six titres a sanctionné ses efforts. Enregistré au studio Selti Production à Yopougon Maroc, l’album « Gloire à Dieu », est un véritable chef d’œuvre Pour un essai, un coup de maître pourrait-on dire. Arrangé par deux figures incontournables de la musique, Ignace Malephahi Zogbeu et Stéphane Adiko Seka, cette œuvre d’inspiration divine dont les paroles sont tirées du livre d’Apocalypse 19 verset 1. Il en est de même des titres « Emmanuel, Jésus, Ofolè bounon, Prions et ton Esprit », tirés des Écritures Saintes, pour rendre l’œuvre plus spirituelle. « C’est le Saint-Esprit qui m’inspire et je rends gloire à Dieu ». En tout cas, la voix d’Armel Cyrille transperce les cœurs. Dans les six titres, la musique et les paroles font vibrer dans une harmonie semblable aux étranges murmures de la forêt profonde où les artistes, les vrais ont toujours puisé le clapotis des rivières et les chants d’oiseaux.
Une belle œuvre produite tout de même dans les conditions difficiles : « C’est avec mes propres économies que je suis rentré en studio. Dieu m’a donné une belle voix et cette voix doit être au service de Dieu », nous précise le chantre, la main sur le cœur. A la question de savoir pourquoi n’avoir pas choisi de faire le zouglou ou le coupé décalé, musique des jeunes de son âge ? Armel explique : « L’on peut faire du zouglou ou du coupé décalé qui sont des rythmes prisés par les jeunes de mon âge. Dans la musique chrétienne que nous avons choisie de faire, il y a cette possibilité de faire du Zouglou ou du coupé décalé. Ce sont les paroles qui diffèrent. Le rythme est le même. Je fais l’adoration, le rythme langoureux qui fait appel à l’esprit de Dieu et fait transcender. Je fais aussi la louange à Dieu pour permettre aux chrétiens de danser et reconnaitre la puissance de mon Dieu », précise le chantre.
Armel Cyrille rend gloire à Dieu à qui il confie la promotion de son album. « Beni soit celui qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas, le Dieu des cieux qui a rendu possible cette œuvre et à qui je dois une infinie reconnaissance ». Il n’oublie pas ses pères spirituels Habba Léopold, Dr Kakou Firmin et Maurice Koffi, tous des serviteurs de Dieu. Armel Cyrille fait également un clin d’œil à sa maman spirituelle N’Da Georgette pour son soutien et à tous ceux qui de loin ou de prés, lui ont apporté soutien moral et financier pour rendre cette œuvre possible. Il demande à l’Eternel de les bénir. Le chantre invite les mélomanes de la musique religieuse, tous chrétiens comme non chrétiens, à s’offrir ce bel opus. « Tu auras ainsi contribué à l’évangélisation », conclut Armel Cyrille, le chantre, à qui nous souhaitons plein succès.