Prévention et Prise en charge gratuite des fistules obstétricales’’: le troisième projet (2018-2020) en phase de finalisation

Par Nadège Kondo, afriquematin.net

Une délégation de l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOICA), conduite par le  Professeur Seo Kyung en Côte d’Ivoire, la semaine dernière, pour échanger avec les acteurs de mise en œuvre du projet, ‘’Prévention Et Prise En Charge Gratuite Des Fistules Obstétricales’’.

Les experts vont, en outre,  procéder à l’évaluation du deuxième projet de fistule (2016-2018) et finaliser le troisième projet de fistule (2018-2020). Par ailleurs, le  Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, AkaAouélé Eugène,  a conduit en octobre 2018, une mission de plaidoyer pour  sensibiliser le peuple coréen à financer un troisième projet fistule pour redonner le sourire aux porteuses de fistules qui n’ont pas pu bénéficier des précédentes prise en charge. Conséquemment, la KOICA a répondu favorablement au plaidoyer.

Dans la quête de lutter efficacement contre les Fistules Obstétricales en Côte d’Ivoire, le Pr Seo Kyung a réaffirmé  que «  la KOICA maintient sa volonté de faire du centre du CHU de Bouaké un « Centre d’excellence pour la prise en charge complète des fistules obstétricales. Nous voulons que le centre du CHU de Bouaké soit un centre de référence pour les cas compliqués de fistules obstétricales, un centre de formation pour les étudiants, un centre de prise en charge en routine des fistules obstétricales et un pont entre la prise en charge médicale et l’insertion socio-économique et psycho-sociale des ex-porteuses de fistules obstétricales »

Outre le Professeur Seo Kyung, la délégation de la KOICA, était composée du Dr Park Young Su, Médecin et Anthropologue, de Madame Kim Eunhye, Sociologue, Consultant en Santé publique et  M. Dennis Emmerson, chargé de suivi-évaluation.

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La fistule Obstétricales est une maladie qui se manifeste par une libération  incontrôlée d’urine et ou de matières fécales due à la perforation des parties intimes et cela suite à un accouchement compliqué et long sans assistance médicale. Selon l’organisation Mondiale de la santé plus de 2 millions de jeunes femmes vivent avec cette affection non traitée. En côte d’Ivoire la prévalence a été estimée à plus de 9424 cas avec plus de 250 nouveaux cas chaque année.