Présidentielles 2020-Dépôt des candidatures/ les dossiers de Gbagbo et de Soro Guillaume créent ‘’l’émeute’’.

Par Christ Zorro/ Afriquematin.net

Le dernier jour de dépôt  des candidatures a attiré, ce lundi 31 octobre 2020, une foule bruyante   aux alentour de la Commission Electorale Indépendante (CEI) à Abidjan-Cocody. La raison : les partisans de l’ex président ivoiriens, Laurent Gbagbo, et ceux de l’ancien chef de l’hémicycle, Guillaume Soro, ont tenu à déposer les candidatures de leurs leaders respectifs, lesquelles candidatures étant jugées illégales par les juridictions ivoiriennes.

La matinée de ce lundi 31 aout 2020 n’a pas été de tout repos pour les habitants vivants aux alentours de la Commission Electorale Indépendante  (CEI) de Côte d’Ivoire. Pour preuve, l’affluence des partisans des différents candidats venus pour le dépôt de leurs candidatures à la présidentielle d’octobre 2020 était telle que les autorités gouvernementales ont dues mobilisées une bonne partie des forces de sécurités pour encadrer la foule.

Pour le dépôt des dossiers de candidature de Laurent Gbagbo, c’est  le Pr Armand Ouegnin, président de Ensemble pour la démocratie et la Souveraineté (EDS) qui s’en est chargé. « Nous venons de déposer le dossier de candidature de notre référent politique, le président Laurent Gbagbo, le père de la démocratie en Côte d’Ivoire que nous avons sollicité pour être notre candidat à la présidentielle » à t-il souligné. A ses côtés, l’on pouvait reconnaitre des ténors de l’ancien parti au pouvoir  dont  les ministres Hubert Oulaye, Emmanuel Monnet.

Quant à la candidature de Guillaume Soro, c’est  Aminata Koné epse Zié, coordonnatrice par intérim de GPS Côte d’Ivoire,  qui s’en est chargée. Elle a, après le dépôt de la candidature de son mentor, appelé l’instance de régulation des élections à ne lire rien que  le droit dans ses délibérations,  pour la paix sociale.

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Faut-il rappeler que  Laurent  Gbagbo a été radié des listes électorales en raison de sa condamnation en janvier 2018 à 20 ans de prison par la justice de Côte d’Ivoire pour l’attaque de la BCEAO  dans le cadre de la crise postélectorale de 2010-2011 tandis que Guillaume Soro a été reconnu coupable de recel de deniers publics détournés et de blanchiment de capitaux. Il a été condamné à 20 ans de prison ferme, 4,5 milliards de francs CFA d’amende et à la privation de ses droits civiques pour une période de cinq ans.