Présidentielle 2025/Que dit la communauté internationale sur ce scrutin acté que des Ivoiriens pensent ne pas approuver les résultats ?
Par Ablizangoh Wakatê/afriquematin.net
L’élection présidentielle qui a eu lieu le samedi 25 octobre 2025 sur l’étendue du territoire national suscite déjà des inquiétudes quant à son déroulement et à l’acceptation des résultats par les différents acteurs politiques.
Bien que le résultat de ce scrutin n’a pas encore donné des suites officielles, la communauté internationale a suivi de près les préparatifs, notamment en raison des tensions politiques persistantes depuis les élections précédentes, comme celle de 2020, marquée par un boycott de l’opposition et des contestations.
Incluant l’Onu, l’Union africaine (UA), la Cédéao et les partenaires comme la France et les États-Unis, cette communauté internationale encourage généralement un dialogue inclusif entre le pouvoir et l’opposition pour éviter une crise post-électorale.
Elle pose des conditions équitables, avec un accès équilibré aux médias et une réforme de la Commission Électorale Indépendante (CEI) et la transparence du processus, pour prévenir toute contestation massive des résultats.
Si les résultats étaient rejetés par une partie importante des Ivoiriens, comme en 2010 ou en 2020, les réactions pourraient inclure des déclarations de préoccupation de l’UA, de la Cédéao et de l’Onu.
La Côte d’Ivoire étant un pilier économique en Afrique de l’Ouest, une crise électorale aurait des répercussions régionales. La communauté internationale souhaite éviter un scénario similaire à celui de quelques pays voisins. Pour l’instant, aucun rapport officiel ne critique directement le processus 2025, mais les observateurs appellent à la vigilance.
