Par Justin Kassy/afriquematin.net
D’un père radiologue et d’une mère Enseignante, Niamkey Marie-Thérèse, alias Mathey, est une artiste Ivoirienne au talent reconnu et apprécié par les mélomanes d’ici et d’ailleurs. Son enfance se passera selon la fonction de sa maman, qui lui permettra de sillonner le pays profond.
En 1988, est venu le printemps de la musique en Côte d’Ivoire, où chaque semaine, on assistait aux sorties de vinyles et à l’enregistrement de nouveaux noms dans la famille des artistes. La musique, elle la pratique depuis son enfance, elle va l’exercer de manière professionnelle dans l’orchestre « les Génitaux » aux côtés de Meiway puis l’orchestre de la Marine, les « Cols Bleus ».
Seule femme, Mathey arrive au sein de cette formation musicale, en qualité de choriste. Du coup, elle faisait l’objet de curiosité ; une femme parmi les hommes, de surcroît Corps habillés ! Etant dans ce groupe pour la musique, mais elle y était aussi pour une formation militaire. Son amour pour la musique se concrétisera par la sortie de son opus « So N’dja », sa toute première œuvre musicale.
En 1994, Mathey opte pour la carrière solo et sort « Ama », qui rend hommage aux mères. Très inspirée, elle remet le couvert avec « Clépo » en 1988, une œuvre de belle facture à forte coloration « Afro- zouk » et c’est le déclic avec cet album signé Manu Lima, suivront d’autres albums comme « Lyo » en 2.000, « Lumière » en 2006.
Avec la crise survenue en Côte d’Ivoire en 2011, elle part s’installer en Europe, particulièrement où en France où ellE travaille dans l’administration française, pour subvenir. Mais l’art, la scène, demeurent toujours mon actualité » et depuis sa résidence actuelle, Mathey continue de semer la joie dans des milieux et familles qui la sollicitent. En 2014, elle sort « Tu m’as dit », et en 2019, « Allo ! Allo » ! Depuis des mois, Mathey qui a « l’art dans le sang », est dans le bois sacré pour un album qui sera sous peu sur le marché discographique.
