Par Justin Kassy/afriquematin.net
Première artiste de la musique musulmane ivoirienne, Alima Coulibaly prépare un grand événement musical. Il s’agit de la célébration de ses 20 ans de sa carrière musicale qui aura lieu le 7 mai 2022 prochain. Pour cette fête marquant ces années de louange à la gloire d’Allah, son Créateur, Alima donne rendez-vous aux mélomanes musulmans et à tous, au Palais de la Culture, à la Salle Anoumabo, à Treichville partir de 16 h.
De ce Temple de la Culture, la voix d’Alima Coulibaly partira en écho, pour atteindre, les amoureux de sa musique. Qu’elle pratique depuis deux décennies, précisément à partir de 2002. Avec sa capacité d’accueil – la Salle d’Anoumabo se veut une Salle mythique. Parce que pour « l’affronter », il faut avoir le courage, des arguments artistiques de poids, de qualité.
Pour dire que ne joue à la Salle Anoumabo qui veut ! Alima Coulibaly sait bien cela. Certes, elle n’a pas la prétention de minimiser le talent et de se comparer à ses pairs de la musique profane. Mais elle sait une chose, c’est que ses messages portent. C’est pourquoi, elle draine du monde hétéroclite où tous les âges se retrouvent.
Il y aura de grands moments d’écoute, de joie et aussi d’émotions. Parce que les chansons d’Alima rappelleront, inévitablement, des souvenirs. Première fois en Côte d’Ivoire, qu’une musulmane optait, officiellement, publiquement, pour la musique. Alima a bravé toutes les critiques, positives, constructives et acerbes, pour s’investir à fond dans ce qu’elle a choisi de pratiquer comme musique. Aujourd’hui, elle a acquis de l’expérience, une expertise qui lui donne de faire la musique, sa musique, avec assurance.
Beaucoup iront au Palais de la Culture pour voir ce qu’est devenue Alima Coulibaly, cette jeune fille qu’ils ont vue en 2002 avec une voix certes douce agréable à entendre. Mais quelque peu titubante. Ils verront que le temps et le travail, ont transformé la jeune fille qu’ils ont vue hier. Alima Coulibaly a grandi.
