Musique/Aïcha Koné déjoue un certain nombre de pièges
Par Justin Kassy/afriquematin.net
Pour avoir chanté le Président de la transition malienne, Assimi Goïta, la Diva de la musique ivoirienne, Aïcha Koné, fait l’objet de certaines critiques.
Nonobstant certains propos peu catholiques tenus à l’endroit de cette icône de la musique ivoirienne, Aïcha Koné fait partie des artistes les plus en vue sur l’échiquier national et international, elle reste et demeure une référence.
Et pour s’être portée garante d’une chanson dédiée au président de la transition malienne, Assimi Goïta, cette dernière a tenu à lever un coin de voile sur ce que des personnes trouvent d’inappropriée comme chanson.
Aussi, tient-elle à clarifier sa position face aux improbations de quelques mélomanes, en référence à cette chanson, « si ces dames savaient le plaisir que je ressentais d’être une Traoré, je les bénirais tous les jours », commente-t-elle. Poursuivant Aïcha Koné affirme qu’elle a pour génitrice, Hadja Makoura Férima Traoré, une digne descendante de Babemba Traoré.
« Il n’y a pas meilleur cadeau pour moi, d’être Traoré, par amour, une femme qui était fière de ses origines paternelles, que j’accompagnais toute petite rendre visite à ses parents originaires de Sikasso, surtout, des Traoré », évoque -t-elle avec fierté.
Pour elle, s’appeler Traoré n’est pas nouveau « j’en connaissais partout à Abidjan, et surtout, dans le quartier de Koumassi. Cette dignité en moi, je la tiens de ma mère, Hadja Férima Traoré, bien que née d’un père Traoré, et d’une mère Gouro de Douafla, elle m’a su m’enseigné les valeurs de ses cultures, dans lesquelles, j’ai grandie. Encore merci à vous, qui avez fait de moi, une Traoré. Parce que, j’aurai chanté, Assimi Goïta», clos-t-elle le débat en déjouant certains pièges.