Mali/L’écrivain Seydou Badian dénonce le comportement « mafieux » de Jean Yves Le Drian …
Seydou Badian, l’auteur du célèbre roman « Sous l’orage » dans sa retraite active pour l’indépendance du Mali a levé un coin de voile sur le comportement douteux de ces deux hommes politiques français qui sont : Jean Yves le Drian, le ministre français le plus critiqué dans le monde et en France et Alain Juppé. L’écrivain les accuse d’être derrière le combat que mène le Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) au nord du Mali.
Selon le site « malijet.co » qui rapporte les propos de l’écrivain, Seydou Badian, c’est la France qui, à travers Jean Yves Le Drian et Alain Jupé, active le Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla). «. Ce sont les politiciens français notamment Jean Yves Le Drian et Alain Juppé qui sont derrière ce mouvement terroriste ».
Pour lui, les nations sont éternelles et les personnes passent. Cette philosophie l’amène à affirmer que ces politiciens vont laisser la France et le peuple malien. « Leur jeu est connu, leur jeu est clair pour nous. Nous savons, mais qu’ils continuent. Ils auront peut-être une bataille parce que nous sommes faibles maintenant. Nous n’avons pratiquement pas d’armée. Un général français a dit que l’armée qu’ils ont trouvée est une armée déstructurée, démotivée, sous équipée et minée par la corruption », ironise-t-il.
L’écrivain pense que cette faiblesse de l’armée malienne n’est qu’une affaire de temps. Espérant sur une armée reconstituée, apte au combat pour la libération du territoire, l’auteur martèle que c’est une affaire d’antan. « Nous avons tout le temps, notre peuple a tout le temps pour se réarmer, se préparer et combattre. Combattre, c’est notre habitude, nous savons ce que c’est que combattre », dit-il.
Seydou Badian est fier du peuple malien. Pour lui, ce n’est pas un peuple fabriqué par la colonisation. « Nous avons une histoire profonde », soutient-il.
De son point de vue, les Maliens sont profondément ancrés dans la terre de leurs pères et des pères de leurs pères. Nous sommes, dit-il, conscients de ce que nous sommes. « On ne peut pas nous rendre éternellement faibles, ce n’est pas possible. Ils ont un temps mais la vérité a tout le temps », conclut l’auteur de la ‘’Mort de Chaka’’.
Source : malijet.co