Mali/La présidente du Mouvement An Bikô Fatoumata Batouly Niane satisfaite des résultats du reférendum
Par Justin Kassy/afriquematin.net
Le samedi 17 juin dernier au stade du « 26 mars de Bamako, les Maliens étaient mobilisés, pas pour assister à un match de football mais plutôt, pour un vote, à l’effet de se donner une Constitution Nouvelle, qui a été écrite, selon le consentement des différentes couches sociales, au bord du Djoliba, et non celui de la Seine, en France, comme certains chefs d’Etats africains qui s’adonnent ce jeu dans les bureaux feutrés de l’Elysée.
Très tôt ce matin, toute la ville et presque toutes les rues de la capitale, étaient pavoisées aux couleurs nationales. Des motards, véhicules, des cyclistes, des piétons, des patineurs, et toutes les forces vives, ont pris d’assaut, le mythique « Stade du 26mars » pour écouter des membres du « Mouvement An Bikô », sur le bien-fondé de ce nouveau referendum au Mali.
Cette mobilisation au Stade, était le résultat du travail fait en aval par, l’équipe d’ « An Bikô », le mouvement politique de Fatoumata Batouly Niane, qui, quelques jours auparavant, a mobilisé son « état-major » à travers la ville de Bamako, et aussi de l’intérieur du pays, pour la cause patriotique, le referendum national, en vue d’une nouvelle Constitution, qui va régir, dorénavant, les reines du Mali.
Le dimanche 18juin2023, comme un seul homme, les Maliens se sont rendus nombreux, aux urnes, dans différents quartiers de Bamako, et du pays, pour voter le « Oui » qui libérera le Mali de l’esclavage, du vol et de l’exploitation frauduleuse de ses richesses, par celui qui s’agite en ce moment, pour avoir perdu cette manne qui faisait sa force, en reléguant le pays hôte, exploité, le Mali, au second plan.
La Présidente d’An Bikô, Fatoumata Batouly Niane, accompagnée de quelques membres de son Mouvement, s’y est rendue ce matin – au quartier Banganabougou, à Bamako, où, elle a commencé ses études universitaires, pour accomplir son devoir citoyen, à l’image de ses compatriotes.
De l’avis général des Maliens, il ressort qu’avec cette nouvelle Constitution Nationale, le pays va amorcer sa vraie indépendance, une libération totale du Mali, qui conduira, une fois pour toutes, librement, son destin.