Libéré puis arrêté: Koffi Serge ex garde de corps de Blé Goudé se meurt en prison
Fatime Souamée afriquematin.net
Libéré le 22 Août 2018, suite à l’amnistie du président de la république du 7 Août, Mr Serges Koffi ex garde de corps de Charles Blé Goudé n’aura jamais été libéré en réalité. Il y est ramené de force et est en ce moment très malade selon les informations en notre possession. Plusieurs détenus politiques ont été libérés les jours qui ont suivi l’annonce du président de la république de les libérer. C’est seulement le 22 Août, qu’il sera enfin libéré. Une liberté qui n’était pas du goût de certaines personnes. Le 14 juin 2019, il sera attrapé comme un voleur de grand chemin à son domicile et enfermé à la DST pendant près de 4 mois. Une arrestation qui ressemble plutôt à un kidnapping, selon ses proches. Le vendredi 4 octobre à 17 heures, il est déféré à la MACA, par le 10ème cabinet d’Angré 7ème tranche. C’est dans un état critique que ses parents et amis vont l’ont découvert. « Il a été torturé à la DST pendant près de 4 mois. C’est ici à la MACA que nous avons pu le voir. Koffi Serge a besoin de soins car très malade. Ses pieds sont enflés, il a du mal à se déplacer et respire difficilement. Nous demandons qu’il soit libéré pour beneficier de soins appropriés », nous rapporte TK. Que lui reproche-t-on? A en croire notre source, il est reproché à l’ex garde de corps de Blé Goudé, de vouloir organiser une marche pour réclamer la libération des militaires encore en prison. Il lui est également reproché d’avoir créé un mouvement de la société civile dénommé « trop c’est trop ». Au vu de tout ce qui précède, on serait tenté de croire que voir Koffi Serges en prison est un soulagement pour ses détracteurs. Il a fallu deux semaines après que les autres soient sortis de prison pour enfin relâcher la proie suite à des dénonciations et marches de protestation. Le lion est ramené de force dans sa tanière. Que les organisations de la société civile et la Conseil des Droits de l’Homme, agissent à temps pour éviter que le pire ne se produise. Le monde nous regarde