LEÇONS DE DAMAS
Par Excellence ZADI – Afrique Matin.Net
Depuis 1945, les pays occidentaux, européens de l’ouest ( surtout la France et l’Angleterre) traumatisés par la guerre de 1939-1945 ont été obligés de bâtir une communauté d’intérêts occidentale que leurs médias désignent abusivement comme « communauté internationale ». Au nom de cette communauté d’intérêts, au nom de leurs intérêts, ils peuvent taire leurs différends internes pour se coaliser et faire la guerre aux autres Nations qu’ils veulent déstabiliser.
Ces pays formatent d’abord leurs opinions publiques qu’ils abrutissent par des campagnes médiatiques mensongères pour les amener à soutenir leurs guerres sans toutefois qu’ils aient à s’expliquer devant elles. Le dirigeant du pays à attaquer, ayant déjà été présenté comme un »DICTATEUR ». Donc qu’il faut abattre pour « sauver des vies humaines ». Dans la Bible, le roi de Jérusalem n’avait il pas dit qu’il « valait mieux que Jésus, un individu meurt et sauver ainsi tout le peuple qui était exposé à la colère d’Hérode à cause de ses œuvres »? Donc on peut tuer Bachar el-Assad, « l’animal », « le dictateur » et laisser en vie les terroristes, tous armés par les occidentaux et présentés comme le « peuple qui subit la dictature d’un homme, Assad… »
Pour ce faire, il faut larguer 103 missiles de croisière sur la tête du banni, du damné Bachar pour couper ça. Mais à l’arrivée de ces missiles c’est encore une usine de fabrication de produits de vaisselles qui a été détruite. Donc le peuple qu’on disait sauver est encore privé de produits de première portée. En réalité, l’Occident et ses bandes terroristes armées ont perdu la guerre, leur guerre contre le gouvernement syrien. Depuis 7 ans et après plusieurs milliers de morts (on avance souvent le chiffre de 300 000 morts), il faut mettre fin à cette guerre idiote, imbécile, insensée. Mais comment faire pour ne pas perdre la face, puisque Assad, le dictateur le plus aimé par son peuple est toujours là, bien là, vivant et debout ? Il faut faire un dernier barroud d’honneur pour aller à Genève à des pourparlers intersyriens avec leur participation pour ne pas perdre totalement la main car il y a l’après guerre, la reconstruction de la Syrie qui est aussi l’entre enjeu de la guerre. C’est la leçon de Damas.