Gonzaqueville (Port-Bouët)/ Insécurité: quand les microbes terrorisent les populations

Par Aka jean Mari – Afrique Matin.Net 

Lundi 6 Août.  10h. Au sous-quartier ‘’Pierre-Marie-Curie’’ à Gonzaqueville,  D. A un vendeur de café communément appelé Aboki s’attèle à ranger ses marchandises. A la  question de savoir les raisons pour lesquelles il veut vite rentrer à la maison, le commerçant évoque la question d’insécurité.

Le vendeur et les clients rencontrés en ce lieu ont indiqué que depuis  le début du mois d’Août, leur sous-quartier ne cesse d’être l’attaque des enfants en conflit avec la loi appelés communément ‘’ Microbes’’. Ces enfants opèrent en pleine journée vers midi. Ils traversent le quartier armés de gourdins, de machettes et de diverses armes blanches et  agressent et volent tout sur leur passage.

Plusieurs personnes ont déjà été victimes de ces vandales. Un riverain du nom de D. Dominique témoigne que le dimanche 5 août, un homme revenant de l’église a été agressé par ces scélérats puis son portable arraché. Des dames  auraient subi le même sort selon les riverains toutes apeurées.

Ce lundi les habitants de cette zone vivaient dans cette psychose à l’approche de midi comme s’ils attendaient un ouragan. Ce jour, ces mêmes sans foi ni cœur sont revenus mais cette fois-ci sans faire de victime. Ils ont traversé le sous-quartier ‘’Pierre-Marie-Curie’’ et se sont dirigés vers autres lieux, témoigne-t-on.

Outre l’insécurité imposée par ces microbes, règne à Gonzaqueville le grand banditisme.  Voles, attaques à main armées sont monnaie courantes. Le mois dernier, une gérante d’agence de téléphonie mobile a été abattu par des bandits non loin du collège Pierre Marie Curie, rapportent plusieurs témoignages.

Mais cette insécurité, elle est quasi-présente dans toute la zone aéroportuaire. Que ce soit à  Jean-Folly comme à Adjouffou. Selon A Joël ,  résident à Jean-Folly  qui a été lui-même victime d’agression en juillet dernier,  les  agressions à armes blanches, les cas d’assassinat ou de  meurtres  à armes blanches sont signalés  au moins une ou deux fois par mois dans la zone. Il témoigne qu’il y a deux semaines  de cela un  jeune homme a été éventré devant lui par ses bourreaux avant qu’ils ne prennent la fuite. Une autre dame a subi le même sort  et a  succombé de ses blessures à Jean-Folly.

En tout l’insécurité à gagné une proportion inquiétante dans la zone aéroportuaire avec ses nombreux fumoirs que les riverains rencontrés demandent urgemment au Chef de l’Etat et au ministre de la Sécurité d’emmener des équipes de patrouille dans leur zone pour leur protection.