Trapp (6) : Au chômage technique pendant 45 minutes, il a ensuite tout fait pour empêcher les Rennais d’ouvrir le score avec 3 parades impeccables (49, 59 et 65eme) avant de s’incliner sur penalty (1-4, 66eme). Encore un match solide pour l’Allemand, qui maintient toujours le débat sur le titulaire du poste.
Alves (5) : De loin le Parisien le plus décevant. Pour le coup, lui ne semblait pas revenu de vacances. Peu actif et brouillon dans son couloir, l’antithèse d’un Meunier en forme…A méditer pour les prochains matchs
Thiago Silva (7) : Jamais mis en difficulté, passeur décisif sur l’ouverture du score sur une ouverture de 50 mètres : O Monstro.
Kimpembe (6) : Impeccable en première période avec quelques couvertures bien senties sur le couloir de Berchiche qui prenait souvent la poudre d’escampette, il est ensuite apparu plus fébrile. A l’image de sa fin d’année 2017. Il va devoir se reprendre s’il souhaite vraiment bousculer la hiérarchie de la charnière.
Berchiche (6) : Beaucoup plus tranchant et précis que lors de ses dernières apparitions. Il a même régalé Di Maria d’un caviar pour le 3-0. Une plus grande rigueur défensive lui permettrait de venir sérieusement titiller Kurzawa.
Verratti (8) : On a pressenti sa montée en puissance fin 2017 et sa première heure de jeu de 2018 a confirmé son retour en force. Imprenable dans les petits espaces, il a aussi régalé dans le jeu plus long, à l’image du 4eme but parti de lui. Remplacé par Draxler (61eme) qui a manqué d’agressivité et de caractère pour se mettre au niveau du soir de ses partenaires.
Rabiot (7) : Une sale soirée pour lui. Encore une fois très bon au poste de sentinelle, il a ensuite vu Motta se blesser à la cheville quelques minutes après son remplacement (61eme). Soit 2 bonnes raisons pour Emery de le titulariser à ce poste qu’il adore tant dans les prochaines semaines…
Lo Celso (6) : Il finit sentinelle après avoir été trimballé un peu partout au gré des changements. Mais peu importe, il rend une copie très propre, en particulier pour une première demi-heure où on l’a beaucoup vu. Sa complicité avec certains cadres sur le terrain prouve qu’il a fait son trou et qu’il n’est plus très loin du statut de “super-sub”. Un véritable exploit compte-tenu du casting parisien au milieu.
Di Maria (8) : Un doublé et un sens du jeu retrouvé, il a envoyé un signal fort…à double sens. Soit à l’adresse des clubs intéressés par sa venue cet hiver soit à son propre coach et à son directeur sportif. Une chose est sûre, quand il évolue à ce niveau, il a sa place au PSG.
Mbappé (8) : Après son incroyable raté d’entrée de match seul face au but (7eme), on pouvait craindre le pire. Beaucoup ne s’en seraient d’ailleurs pas remis. Mais on le sait, Mbappé n’est pas fait du même bois que les autres et son impressionnante activité du soir l’a encore prouvé. Un match plein qui vient rappeler qu’en l’absence de Cavani, il ne faut pas chercher plus loin la solution.
Neymar (8) : Pour 99% des joueurs au monde, un tel match vaudrait 9/10 : injouable balle au pied, imprévisible dans ses passes et élégant comme personne. Mais comme on connaît le potentiel du joueur, on sait qu’il en a encore sous la semelle et qu’il est surtout capable de proposer un tel recital pendant 90 minutes et non pendant 70 comme ce fut le cas ce soir. RDV à la Saint-Valentin : une telle prestation face à un adversaire de son standing lui garantirait alors les sommets.
Emery (8) : En accordant un jour de repos supplémentaire à son groupe, il s’est attiré les foudres des donneurs de leçon en tous genres. La vérité du terrain a répondu pour lui. La priorité quand on gère un groupe comme le PSG, c’est la confiance du groupe. Pas le 50eme entrainement physico-tactique de la saison.
David Aiello,Yahoo Spor
