Festival/La culture africaine mise en exergue par des tout-petits

Par Justin Kassy/afriquematin.net    

 Organisé par les élèves d’un établissement scolaire, situé à la Riviera Bonoumin, le Festival de la Culture Africaine(Fecaf) est à sa deuxième édition.

 L’événement qui se déroulera le 9 avril 2022 prochain dans un centre aéré à Angré 8ème Tranche, derrière la CNPS, se prépare activement en vue de renouer avec nos cultures. Cet événement revêt une importance capitale, quand on sait que la Culture, est l’âme d’un Peuple. La Culture, c’est ce qui reste, quand on a tout oublié. La Culture, c’est ce qui fait la personnalité de l’homme.

En Afrique moderne, cette valeur est en train de disparaître au contact des valeurs étrangères, notamment, occidentales.  Dans des familles africaines, la Culture est sacrifiée. C’est à peine qu’on entende parler nos langues maternelles. On a l’impression d’être à l’école du temps colonial où, il était formellement interdit de parler sa langue maternelle à l’école.

Un symbole, genre de collier portant des os et autres objets inusités, étaient portés au cou de celui qui se trompait, pour parler sa langue maternelle dans la cour de l’établissement. L’école coloniale interdisait de parler sa langue maternelle dans le périmètre de l’école. Aujourd’hui, le symbole n’existe plus physiquement. Mais il est bel et bien présent. Dans la mesure où nos enfants ne parlent plus nos langues, si ce n’est celle d’emprunt, du colonisateur Français.

Des familles interdisent à leurs enfants de parler la langue maternelle. Certaines gens, complexés, refusent de répondre quand on les appelle par leur nom familial. Face à cet état de fait, il faut réagir plus vite et maintenant, pour sauver ce qui reste encore à l’être.

LIRE AUSSI :   Elections municipales à San-Pedro : de graves révélations sur le Préfet.

C’est en cela que l’initiative des responsables de cet établissement scolaire est à saluer, parce que noble ; et dans la réclame faite à la faveur de cette fête, nous avions vu et remarqué, que les enfants chargés de passer l’annonce, s’exprimaient, tant en français, que dans des langues africaines, et étaient habillés en tenue traditionnelle. Preuve que l’apprentissage se passe bien.

Au sortir donc de cette fête africaine, la culture africaine s’inscrira sur le fronton de l’immortalité. Elle sera bien partie pour reprendre ses droits parmi tant d’autres cultures du Monde.