Drame à l’école de Gendarmerie de Toroguhé : Suicide ou crime ?

La Rédaction

Le drame survenu le lundi 1er avril 2019 à l’école de gendarmerie de Torguhé (Daloa, centre-ouest) suscite des interrogations. Modi Jaurès Rivarol Amaffou, sous-officier de gendarmerie se serait-il donné volontairement la mort ou est un crime maquillée en suicide ?  

Le communiqué des hautes autorités de ce corps de l’armée est moins précis. « Le lundi 1er avril 2019, le Maréchal Des Logis Modi Jaurès Rivarol Amaffou, en service à l’École de Gendarmerie de Toroguhé (Daloa) a trouvé la mort dans des conditions tragiques. Son corps sans vie a été retrouvé dans l’enceinte de l’établissement, une arme de dotation entre les mains. Une enquête est ouverte pour élucider les circonstances de ce drame», lit-on dans le communiqué signé du Commandant supérieur de la Gendarmerie nationale, le Général de Brigade Alexandre Apalo Touré.

En attendant les résultats des enquêtes, les commentaires vont bon train tant les images du drame et les photos du jeune sous-officier publiées sur les réseaux sociaux ont choqué plus d’un. Ils sont nombreux, ceux qui ne croient pas à la thèse du suicide. Et cela d’autant plus que l’arme utilisée est une kalachnikov, et non un revolver. Les images semblent indiquer que le gendarme se serait tiré une balle dans la tête avec l’arme qu’il tenait en main. D’aucuns estiment même que la gâchette de la kalachnikov étant trop loin des doigts quand l’arme est retournée contre soi-même, la victime n’aurait pu appuyer sur la gâchette et faire feu. Au surplus, poursuit un connaisseur des armes à feu, tiré à bout portant, le coup de feu aurait projeté la victime. Il lui aurait été impossible de rester assis, intact sur la chaise, l’arme à la main comme on voit sur l’image.

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 Tout ceci n’est que spéculation et interrogation. Est-ce que un règlement de compte entre frères d’armes que l’auteur aurait maquillé en suicide ?  Mdl  Modi aurait délibérément mis fin à ses jours ? Rien n’est moins sûr à ce stade. Seule l’enquête ouverte par la Gendarmerie pourrait apporter des réponses précises sur les circonstances du drame.

Nous ne pouvons que présenter les condoléances à la Gendarmerie nationale ainsi qu’à la famille biologique du défunt.