Drame à Daloa : un oncle décapite sa nièce et enterre le reste du corps à 10km de la ville

Hermann Adepo, correspondant Afriquematin.net

Âgée de sept ans, Yeo alimata a été arraché de manière tragique à la vie par son oncle maternel, le jeudi 27 juin dernier à orly 2, bidonville situé à l’extrémité ouest de la ville de Daloa.

Fréquentant l’une des écoles coraniques franco-arabes, la disparition de l’enfant a été signalée depuis la matinée du jeudi 27 juin 2019.

Son géniteur, Yeo yacouba, conducteur d’engin motorisé et âgé de 43 ans et son épouse Bakoro, commerçante de profession, confient leur fille, Yeo alimata  et son petit frère, à leur grandes mère pour y passer les vacances scolaires  au quartier orly 2.

C’est dans ce cadre que, profitant de la naïveté de la petite yéo alimata, doumbia siaka féticheur de profession, âgé de 19 ans et oncle maternelle de la petite, prend pour cible sa nièce pour les besoins de ses rituels occultes.Vivant donc sous le même toit que sa nièce, il n’a pas eu de difficultéà  tromper la vigilance de tous.

Selon les propos recueillis sur le terrain, les parents de la victime ont remarqué l’absence de la petite Alimata depuis le jeudi 27 juin dernier, mettant ainsi en alerte tout le quartier orly 2, au lendemain de cette journée, c’est-à-dire le vendredi 28 juin 2019. Le petit frère de la victime, quant à lui, s’est souvenu qu’il a vu sa grande sœur pour la dernière fois en compagnie de Doumbia Siaka qui l’a envoyée faire une course rapide dans la boutique du quartier. Cette affirmation à conduit toute la délégation à se rendre auprès du boutiquier qui a confirmé les propos de l’enfant. Celui-ci a fait savoir à la délégation venue lui poser des questions, que l’oncle est venu rejoindre la fillette à la boutique et s’est empressé en direction de la forêt, située à environ 10km du centre-ville.

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C’est dans cette atmosphère surchauffée qu’aux environs de 16 heures, le suspect fait son apparition dans le quartier depuis la disparition de sa nièce.

Interpellé pour qu’il s’explique, Doumbia Siaka est conduit auprès des autorités compétentes où, niant dans un premier temps les faits, il passe aux aveux après un interrogatoire. Il est alors conduit par les forces de l’ordre sur le lieu de son crime où il a été contraint de  déterrer  le corps sans vie de sa victime,  la tête décapité et le sexe enlevé pour certainement, des pratiques immondes d’une autre époque.

On ne le dira jamais assez, la cruauté des hommes pour la satisfaction de leurs appétits égoïstes dépasse quelque fois l’entendement du commun des mortels.