Culture-Musique/Voici l’héritier du Père…
Par Justin Kassy/afriquematin.net
Massa Falasha est un artiste Rasta, il tient cette qualité musicale de son défunt père, cet artiste de talent des années1960- 1970, Mamadou Doumbia. Découvrons ensemble celui qui suit les traces de son géniteur.
Débutant sa carrière au Ghana, avant de regagner la Côte d’Ivoire, son pays, Hassan Doumbia fit ses premières armes en 1987 au Lycée Félix Houphouët-Boigny de Korhogo. Où, avec des amis, il faisait des animations socioculturelles dudit établissement communément appelées « Wôyô ».
Après ses études secondaires en 1990, il arrive à Abidjan, où il décide de faire de la musique son métier. Auprès de son père, il apprit les arcanes de la musique. Il le confia à l’émérite guitariste, Micke Akweson, qui lui enseigna les premières notes de la guitare basse.
En 1995, Massa Falasha monte son premier groupe : « The Sun Childrens ». Trois ans plus tard, il rebaptise le groupe « Les Falashas » avec Soums Khalil comme chanteur principal. Ils participent à plusieurs randonnées musicales avec à la clé des diplômes de participation. Depuis lors, Hassan est sollicité par d’autres artistes pour la réalisation de leurs maquettes et albums, notamment « Mangecratie » de Tiken Jah Facoly. Hassan a fait la basse de Jim Kamson, Ras Goody Brown, Abraham Moussa …
En 1999, le coup d’Etat freine la sortie de son premier album solo. Depuis 2003, sa silhouette apparait aux côtés de Fadal Dey en tant que bassiste et chef d’orchestre des « Mandé Roots Culture ».
En 2006, son second album « Yafah », avec douze (12) titres lui a permis de faire le Tour de la Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et au Mali, grâce au soutien de Fadal Dey et aussi d’être présent à d’autres événements au Centre culturel français d’Abidjan. Le 12 avril 2015, il est présent au festival « Abi Reggae » au Palais de la Culture à Treichville.
« La foi en Dieu » est le régal sur lequel Hassan Doumbia se concentre pour sa sortie et le servir aux mélomanes friands de la bonne et belle mélodie.