Culture/Enfin, le tambour parleur Djidji Ayôkwé bientôt sur les bords de la Lagune Ebrié

Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net avec rfi.fr

Tambour parleur, Djidji Ayôkwé est un élément central de la culture Ebrié, qui, par sa technique de frappe, imite la voix humaine pour communiquer ou exprimer des messages. C’est ce monument ancestral qui est attendu, dans quelques prochains mois, sur les Bords de la Lagune Ebrié.

 Connu sous le nom de Djidji Ayôkwé, le tambour parleur va, selon rfi.fr  d’abord être prêté à la Côte d’Ivoire avant le vote d’une loi spécifique en France pour le restituer,  dans les prochains mois .

Une proposition de loi en ce sens vient d’être déposée au Sénat et parmi les sénateurs qui ont été au cœur de la proposition de loi qui portent ce texte, certains s’étaient rendus à Abidjan au mois de septembre dernier.

Si la convention de dépôt, signée ce lundi 18 novembre, le Djidji Ayôkwé ne devrait rentrer, lui, en Côte d’Ivoire, qu’au printemps prochain. Il sera après exposé au musée des civilisations d’Abidjan, où une place l’attend depuis longtemps.

 Le retour de cet imposant tambour de 3,31 mètres de long et de 430 kilos était bloqué par les reports successifs du vote d’une loi-cadre sur les restitutions de biens culturels.

Sensibilisé sur l’importance de ce tambour parleur pour la Côte d’Ivoire, une pièce majeure de la communauté tchaman pillée en 1916 par les colons français, les sénateurs français ont, à leur retour d’Abidjan, formulé des propositions au ministère de la Culture, qui s’est alors attelé à la tâche.

A noter que cette réapparition imminente au sein des populations Tchamans été annoncée ce lundi 18 novembre à Paris, dont la venue a été paraphée par une convention de dépôt, marque la fin d’un long feuilleton, qui aura duré plus de trois ans.

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