Critiqué mais adulé par la jeunesse du PDCI, Guikahué le guerrier intrépide.

Par Léon SAKI – Afrique Matin.Net 

S’il y a en ce moment une autorité politique qui subit les critiques les plus acerbes des journaux pro-gouvernementaux, c’est bien le Professeur Maurice Kacou Guikahué, Secrétaire Exécutif du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire. « Guikahué est contre la paix », « Maurice Kacou Guikahué veut détruire le Rhdp en radicalisant la base », « Guikahué a endurci le cœur de Bédié », « Guikahué va faire perdre Bédié », bref, tous les superlatifs sont utilisés contre l’homme sur qui repose toute la confiance et la stratégie politique du Président Henri Konan Bédié. Mais l’homme reste serein et imperturbable donnant parfois les réponses qu’il faut, dans un langage accessible, à ses détracteurs. « Je préfère avoir avec moi 1 000 militants actifs qu’un cadre milliardaire », « Concernant la vague d’indiscipline qui souffle sur le PDCI-RDA, le Président  du parti a pris les décisions qui s’imposent »… En tout cas, seul contre tous, mais le professeur Guikahué avec son franc-parler réussit à les contenir et même à les dominer sur le terrain où ils ont choisi de l’amener. Affûté politique, ce disciple du Président Bédié, a fait montre, durant la crise qui a frappé son parti, d’une technicité qui finit par séduire son entourage et convaincre tout le monde sur sa fidélité ferme au parti et à son patron. Sa garde rapprochée lui est retirée, ses avantages pécuniaires gelés, sans parler des pressions et menaces de tous ordres. L’homme aurait pu succomber à toutes les tentations et envoûtements mais il est demeuré égal à lui-même dans une posture de guerrier intrépide. Cela lui vaut aujourd’hui la reconnaissance des jeunes qui considèrent le Secrétaire Exécutif comme un modèle. Qu’est-ce qui aurait pu se passer si le Président Bédié n’avait pas à ses côtés, durant cette difficile période, un homme aussi charismatique? Oui, combattu mais adulé par son parti, le professeur Guikahué est entrain de se construire une réputation historique payante.

LIRE AUSSI :   Musique/Pourquoi s’acharne-t-on sur Roseline Layo ?