Côte d’Ivoire/Le régime Ouattara s’est-il mis à dos certains concitoyens?

 Par Haidmond Kaunan/afriquematin.net                                                

(Lundi 25 mars 2019)- En Côte d’Ivoire le prix au kilogramme de la noix de cajou est moins élevé et le gouvernement met en garde quiconque tentera de vendre sa production à des pisteurs de la sous-région.

 Le prix du café ayant été fixé depuis le mois de janvier et personne ne se soucie de l’achat de cette matière première. Le caoutchouc naturel ne se saigne plus dans certaines régions pour sa mévente. Depuis environ deux mois, l’école ivoirienne est fermée !

Des enseignants grévistes ont vu leur salaire réduit, suspendus voire des  comptes bancaires gelés. La masse paysanne qui fait plus de 60% de l’électorat est aux abois. Ceux  qui ont  pu secouer le père fondateur Félix Houphouët-Boigny avec élèves et étudiants en 1990 crient et  le  régime Ouattara en a cure avec les Enseignants, Alors question : « sur quoi s’appuie ce régime pour clamer que 2020 est déjà bouclé ? »

Quant à l’opposition ivoirienne, elle est préoccupée par d’autres mesures, à savoir, la profonde réforme de la commission électorale, le redécoupage électoral et le renouvellement des cartes nationales d’identité. Les parents d’élèves sont eux, également préoccupés par la situation de leurs progénitures.

Malheureusement le régime Ouattara, lui, est préoccupé par les techniques et les moyens de débauchage d’élites. Tout en semant le trouble dans la tête des analphabètes avec  la caporalisation des chaînes de télévision et de radio nationales, l’épuration de l’armée, la gendarmerie et la police nationales, la corruption, l’achat de conscience pour conserver le pouvoir d’État.

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L’impression que ce régime donne, c’est de vouloir conserver le pouvoir en n’organisant pas  les élections sous prétextes que les conditions ne sont pas favorables. Sinon avec le mensonge, l’opium qu’on sert aux ivoiriens, l’achat de conscience au plus haut niveau, il est difficile de croire  « 2020 est déjà bouclé ». L’heure est grave au pays d’Houphouët- Boigny !