CONCERT DE LA « RÉCONCILIATION »/ Le manager de Debordo Leekunfa : »Le promoteur nous a faits chasser du concert par la police »
Par JM TONGA – Afrique Matin.Net
L’affaire que l’on pourrait appeler « affaire concert de la réconciliation entre DJ Arafat et Debordo Leekunfa » qui s’est bien plus tard muée en concert de la « Renaissance » continue de faire des vagues dans la cité. Ce, deux semaines après sa tenue dans les jardins de l’Ivoire Golf Club.
De sources bien introduites auprès du dossier, le patron de LTA Transport qui est l’organisateur ne compte pas lâcher l’affaire. « Les actes de sabotage qu’il a commis ne doivent pas rester sans conséquences. Il va les assumer », a-t-il prévenu, toujours selon nos informateurs. En clair, le directeur de LTA Transport entend poursuivre Debordo Leekunfa afin d’obtenir réparation du préjudice qu’il lui a causés dans les préparatifs de son événement. Vu que le retrait tacite de l’auteur de « Pikimin » du concert et ses nombreuses sorties sur les réseaux sociaux ont engendré le désistement de plusieurs partenaires importants. L’organisateur aurait à présent commis des avocats aux trousses du chanteur de coupé décalé aux fins de l’obliger à le rétablir dans ses droits.
Dans le souci professionnel d’en savoir davantage sur l’évolution de cette affaire, nous avons joint Rick Hunter, le manager de Debordo Leekunfa. Avant de nous situer sur cette actualité, il s’est fendu volontiers sur l’origine de leur contrat avec le patron de LTA Transport. « A l’origine, le promoteur nous a annoncés qu’il organisait ce spectacle sur fonds propres et c’est en fonction de cela que le contrat a été signé. Du coup quand un sponsor se positionne sur l’événement, il est clair que nous devrions revoir les clauses du contrat. Et quand Orange s’est associé à l’événement et que l’artiste a attiré son attention sur ce fait, il n’a pas réagi positivement. Dès lors, chacun est resté sur sa position et s’en sont suivies des sorties de part et d’autres. Orange s’est donc rétracté du projet et non à cause de Debordo car à la vérité Orange n’était là ni pour Arafat ni pour Debordo, mais plutôt pour être sur le projet. En clair on ne s’est pas retirés du projet, on a juste posé un préalable qui n’a pas eu de suite favorable. On était donc là et on observait », a-t-il clarifié.
« QUAND LE PROMOTEUR A ANNONCE QU’IL RETIRAIT DEBORDO, ON S’EST DIT QUE C’ETAIT UN COUP DE BUZZ »
Pour revenir à l’actualité relative à l’engagement du promoteur à faire payer Debordo, Rick Hunter a fait une révélation importante. « Quand le promoteur a annoncé qu’il retirait Debordo de son spectacle, on s’est dit que c’était un coup de buzz. Donc on était sereins en attendant le jour du spectacle pour remplir notre part du contrat puisqu’on avait déjà encaissé une avance de 14.500.000 FCFA sur les 25.000.000 FCFA de notre cachet. » Ce que Debordo et son staff avaient considéré comme du bluff de la part de l’organisateur du spectacle va leur laisser un arrière-goût amer. Le boss de LTA Transport n’est pas allé de main morte pour apprendre à Debordo, ses musiciens et son staff managérial qu’ils n’étaient pas les bienvenus à son événement. « C’est ainsi que le 29 décembre, nous nous sommes rendus au concert avec les musiciens pour assurer notre partie dans le spectacle, mais à notre grande surprise, le promoteur nous a fait chasser par la police », regrette Rick Hunter qui dit ne pas être informé de ce que des huissiers avaient été commis aux trousses de son artiste par le promoteur du spectacle.
A cette allure, c’est en passe de devenir une affaire à rebondissement