A’Salfo aux journalistes culturels : « A un moment donné, le journaliste ne produit plus d’articles objectifs »

Par JM TONGA – Afrique Matin.Net

Malgré son calendrier chargé, le Directeur Général de Gaou Productions, Traoré Salif dit A’Salfo a accordé volontiers une audience au nouveau président élu de l’Union des Journalistes Culturels de Côte d’Ivoire (UJOCCI), Philip Kla et son Bureau Exécutif. C’était hier mercredi 16 janvier, dans les locaux de Gaou Productions.

Cette rencontre, disons-le, s’inscrit dans le cadre des rencontres avec les acteurs culturels initiées par Philip Kla et son bureau depuis son accession à la tête de l’union. Cela afin de travailler en bonne intelligence dans la promotion de la Culture ivoirienne. Et l’occasion avec le lead-vocal de l’immense Magic System a été d’autant plus bénéfique pour l’Union des Journalistes Culturels de Côte d’Ivoire. Car, c’est des conseils utiles de personne avisée comme A’Salfo qu’ont bénéficié  les journalistes culturels.

Avec son expérience, A’Salfo connait les journalistes et même « des journalistes polémistes », ceux qui sont toujours à la recherche de sensationnel. « Il y a des journalistes qui choisissent de défendre des artistes. Et, ils s’attaquent à ceux qui sont opposés à leurs artistes. Et tout cela concourt à la perte de la déontologie du métier de journaliste. A un moment donné, le journaliste ne produit plus d’articles objectifs », a-t-il regretté. Avant de révéler la raison principale pour laquelle il a bien voulu accepter de recevoir le nouveau bureau de l’UJOCCI. « Nous ne serions pas aujourd’hui où nous sommes si nous n’avions pas bénéficié d’un accompagnement des journalistes. Les médias nous ont accompagnés dans notre ascension », a-t-il reconnu. Puis d’insister,  « le groupe Magic System doit sa notoriété aux médias et aux journalistes. J’ai de la considération pour les journalistes. »

Le président de la Fondation Magic System n’a pas caché sa joie devant la volonté de l’UJOCCI de faire du rassemblement de tous les journalistes culturels une de ses actions majeures. Mais aussi la volonté de lancer plusieurs reformes dont les états généraux de l’Union afin de créer un nouveau cadre de collaboration avec les acteurs culturels et les artistes.

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« Si l’UJOCCI décide de faire son autocritique en accompagnant les artistes dans l’évolution de leur carrière, cela est une bonne chose. Il revient aux journalistes culturels de donner l’information aux fans et à la population.  Donc, si vous posez des actions visant à rassembler tous les journalistes culturels, je crois que le pays  doit se mettre à l’image de votre initiative. Nous avons besoin du rassemblement à tous les niveaux. C’est pourquoi, je salue cette idée de rassembler tous les journalistes culturels. Je vous encourage dans votre initiative de tenir les états généraux de l’UJOCCI. Cette rencontre va vous permettre de faire le point. Je salue aussi votre volonté de mettre en place une grande plateforme web exclusivement dédiée à la promotion de la culture et des arts. Il faut que ce site qui va voir le jour soit le lieu de publication de vraies informations de sorte à ce que lorsqu’une information culturelle est publiée sur le site, elle soit d’abord passée par tous les filtres pour s’assurer de sa véracité. C’est la seule manière de crédibiliser votre site. Et, c’est ce qui va permettre d’assainir le milieu de l’industrie culturelle en Côte d’Ivoire», a-t-il conseillé.

A’Salfo a assuré de sa réelle volonté de travailler avec l’UJOCCI, mais à la seule condition qu’elle soit organisée. « Il n’y a pas de raison que je ne travaille pas avec l’UJOCCI.  J’ai de nombreux projets à venir et j’ai envie de bosser avec l’UJOCCI », a-t-il terminé avant de remettre une enveloppe de 500.000 F CFA au Bureau Exécutif de l’UJOCCI. Ce, en guise de soutien aux activités actuelles de l’union.

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Le moins que l’on puisse dire, c’est que les journalistes culturels de Côte d’Ivoire viennent de bénéficier d’un  soutien fort.