Action sociale/La Fondation Trust Her et l’Ong Fabeti nouent un partenariat

Responsable de la Fondation Trust Her, spécialisée dans le conseil (entreprises, relations publiques et communication), elle accompagne également les dirigeants, les organisations et les institutions dans leur réflexion stratégique. Fanny Oursel, responsable de l’agence spécialisée dans le conseil en communication et stratégie d’entreprise vient de nouer un partenariat avec l’Ong Fabeti. Elle livre les secrets de la réussite de sa structure et les perspectives de collaboration avec d’autres Ong d’Afrique.

 En votre qualité de responsable de la communication stratégique d’entreprise, pouvez-vous nos instruire sur l’objectif de votre structure ? Et sa raison d’être ?

D’abord, je tiens à dire que je suis fille d’entrepreneurs, j’ai grandi en France et je suis diplômée d’HEC Paris. Initialement spécialisée en intelligence économique, j’ai fait toute ma carrière dans les médias à des postes de directrice marketing puis directrice générale. En parallèle, étant une femme engagée, j’ai participé à la dernière campagne présidentielle en France auprès d’un candidat d’un parti historique. Enfin, j’enseigne depuis une dizaine d’années : l’influence, le marketing digital et l’intelligence économique.

La présidente de l’Ong Fabeti Valérie Kouadio a échangé avec Fanny Oursel, responsable de l’agence spécialisée dans le conseil en communication et stratégie d’entreprise.

Effectivement, je suis responsable en communication de M&J, une agence spécialisée dans le conseil en communication et stratégie d’entreprise. Nous nous adressons aussi aux dirigeants qui souhaitent, par l’image de leur entreprise et/ou par leur propre image, conquérir des parts de marché mais également convaincre. Nous travaillons notamment sur la communication corporate, la communication de crise, la communication personnelle, le digital, la veille ainsi que les relations presse.

LIRE AUSSI :   USA/Donald Trump pourrait être destitué avant terme!

Quelle est la particularité de votre structure?

En premier lieu la méthodologie, j’enseigne l’intelligence économique depuis plus de quinze(15) ans, j’ai donc une approche de la communication qui est toujours justifiée par une étude marché et une étude sociologique. Sachez que rien n’est laissé au hasard. Nous allons du conseil à l’exécution, ce qui nous permet de démontrer l’efficacité de la méthodologie mise en place. En outre, si nous travaillons la communication en 360°, notre cœur de spécialisation est le digital.

Nous avons une connaissance approfondie des modes de consommation, d’achats et nous avons une parfaite maitrise de l’élaboration des stratégies d’influence. Enfin, l’agence propose à ses partenaires de transmettre son savoir. Parfois, il est plus efficient pour l’organisation de former ses salariés, c’est ce que nous proposons quand nous estimons que cela est plus rentable pour l’entreprise. Loin de nous couper de budgets, cette approche a toujours créé un lien de confiance entre nos partenaires et nous-mêmes. Les intérêts de nos clients sont les nôtres.

Et qu’en est-il de  votre espace de compétences?

Je peux dire que plus qu’une femme d’ambition, je suis une femme de conviction et de terrain. Je défends l’égalité des chances et les droits de l’Homme en général. Je crois en la transmission, je crois profondément que tout commence par l’éducation. La valeur travail, le goût de l’effort sont aussi des éléments qui me constituent. L’humilité, le respect et l’élégance dans le rapport à autrui sont aussi des valeurs qui me sont chères.

Enfin, la cause des femmes est un sujet que je souhaite porter avec ma Fondation Trust Her et un premier partenariat que je viens de nouer avec l’Ong Fabeti basée à Abidjan est dirigée par Valérie Kouadio. Ensemble, nous souhaitons créer des lieux d’accueil pour aider les femmes victimes de violence. Nous leur proposerons des soins mais également des formations. J’en profite pour saluer ici le formidable travail que la responsable et son équipe font déjà.

LIRE AUSSI :   Réconciliation Nationale/ Sortie officielle du Miap-ci, un mouvement de soutien aux actions de paix

Qu’est-ce qui vous a motivée à mettre sur pieds votre structure, voire votre marque ?

Je suis d’une famille d’entrepreneurs, créer mon entreprise a toujours été une évidence. J’ai préféré attendre avant de me lancer car je souhaitais être pleinement légitime. Je désirais arriver à un niveau d’expérience qui fait que légitimement, naturellement vous pouvez poser une analyse même si elle est toujours perfectible.

L’imposture professionnelle est quelque chose que je ne supporte pas. En outre, je souhaitais créer ma société pour proposer une vision différente de mon métier avec une méthodologie propre, unique, comme je l’expliquais précédemment. Je souhaitais également poser un modèle d’entreprise qui accompagne le salarié dans une logique gagnant-gagnant. M&J, c’est aussi une vision qui veut que chacun des collaborateurs grandisse en compétences et en épanouissement avec l’évolution de l’agence.

Quels sont vos différents champs d’activités ? 
D’abord, nous avons les industriels, ensuite, les écoles et les dirigeants qui nous appellent pour définir leur stratégie de communication ou stratégie tout court en France mais également en Afrique. Actuellement, je suis en outre directrice de cabinet de certaines personnalités. J’accompagne des dirigeants à établir une stratégie de carrière et atteindre leurs objectifs. J’ai également eu la chance de travailler pour le cabinet du Président Obama pendant sept mois.

Pourquoi visiez-vous l’espace africain pour étendre l’exercice de vos activités?

Je voudrais dire que c’est le potentiel marché, le dynamisme sur place et l’esprit entrepreneurial. Je crois aussi que c’est une rencontre qui s’opère quand on vient ici. Je suis venue avec l’intention d’apporter une valeur ajoutée et de recruter des talents sur place. Je suis venue avec la conviction que le continent devait s’appartenir, il n’y a donc pas d’expatriés dans ma société. Aux envies ont succédé les actes qui ont confirmé mes propos et j’ai signé mes premiers contrats.

LIRE AUSSI :   Rhdp/Maurice Kakou Guikahué rafraîchit des mémoires

Concernant l’avenir de ma structure, il faut convenir que j’ai recruté au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, l’ambition est de créer des filiales sur l’ensemble du continent avec à la tête de ces filiales les collaborateurs originaires du pays et formés sur place.

Source : fratmat.info avec afriquematin.net