Football/ Irié Bi Kalou, désormais en sélection burkinabé

A la faveur du tournoi qualificatif des U20 de la CAN 2023 de la Zone UFOA B de football à Niamey (Niger) du 7 au 20 mai 2022, l’attaquant du Real du Burkina Faso (Ligue 1 burkinabé) a ébloui les observateurs par son talent. Découvrons Irié Bi Kalou, ce jeune ivoirien qui a opté désormais de porter la tulipe burkinabè.

 Comment vous sentez-vous après votre victoire sur la Côte d’Ivoire qui vous offre la troisième place et la médaille de bronze ?

Je me sens heureux mais la médaille de bronze n’était pas notre objectif, c’était plutôt la qualification pour la phase finale de cette compétition en Égypte en 2023 qui était visée. Mais, nous n’allons pas bouder notre plaisir pour cette victoire.

Quel regard portez-vous sur l’équipe de Côte d’Ivoire que vous avez croisée lors de ce tournoi ?

Nous savons tous que la Côte d’Ivoire est une grande nation de football. Pour être très honnête, je dirais qu’elle a de bons joueurs, des jeunes talentueux. Seulement pour ce match, nous avons été les meilleurs.

Vous êtes un jeune Ivoirien, pourquoi avez-vous opté pour la sélection Burkinabé ?

 Le choix est de moi, je l’ai librement fait malgré le souhait de mes parents de me voir évoluer avec la sélection ivoirienne. Je l’ai fait savoir particulièrement à ma mère. Je lui ai dit que mon choix se fera toujours en fonction du cadre de travail qu’on me proposera et du profil de jeu, là où je pourrai m’épanouir et non là où je serai toujours bloqué. C’est la raison principale de mon choix pour le Burkina Faso.

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Pensez-vous qu’il serait difficile pour vous de vous faire une place au soleil en équipe nationale ivoirienne? 

Je reconnais que la Côte d’Ivoire regorge un grand nombre de joueurs talentueux. Il est certain que si j’avais opté pour la Côte d’Ivoire, j’aurais été titulaire parce que tous, nous serons mis dans les mêmes conditions. Mais je vous le répète, le choix du Burkina Faso est un choix du cœur.

Le cas d’Hervé Kouakou, le gardien de but des Étalons vous a-t-il inspiré ?

Oui, il y a tout cela qui a aussi pesé dans la balance.

Comment avez-vous été accueilli par vos camarades en sélection ?

J’ai été bien accueilli à tel point que je me sentais comme chez moi. Dès lors, tout est parti très vite. J’avoue que je suis heureux d’être chez les Étalons. Tout se passe bien car je n’ai aucun problème. Mon intégration a été facile, je n’ai pas eu de problème avec les coéquipiers. Bien au contraire, encadreurs, coéquipiers, dirigeants et supporteurs m’ont facilité la tâche à travers de sages conseils. Je n’ai jamais été mal traité. J’étais dans le centre de formation du Racing Club d’Abidjan, un club qui évolue en Ligue 1 de Côte d’Ivoire. C’est un de mes entraineurs de ce centre qui m’a fait partir au Burkina Faso où j’évolue au sein du Real du Faso. Nous sommes en première division cette année. Et tout est parti de là.

Quel est votre objectif avec ce club et vos ambitions maintenant que vous êtes dans une sélection au Burkina Faso ?

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Je dirais le maintien rien que le maintien c’est l’objectif que nous a assignés le président du club. Maintenant, si le titre arrive, nous n’allons pas cracher dessus. Concernant mes ambitions, je ne veux pas trop m’étendre sur la question. Sachez seulement que j’ai envie d’aller évoluer en Europe sous peu. C’est en Europe que je peux grandement gagner ma vie.

Croyez-vous pouvoir le faire ?

Bien sûr que si, d’ailleurs vous avez eu le temps nécessaire de m’observer. Je vais continuer le travail pour monter en puissance. Pour le reste, tout appartient à Dieu.

Éprouvez-vous souvent des regrets de ne pouvoir jouer pour votre pays la Côte d’Ivoire ?

Non pas du tout. Il faut le noter c’est important.

Source : afrikipresse.fr avec afriquematin.net