Crise au FPI/ le patron de ‘’La Voie Orignal’’ affirme que Simone Gbagbo rejoindrait le nouveau parti politique de son époux

Par Demoyé Kouassi, Afriquematin.net

César Étou, patron du journal ‘’La Voie Originale’’ par ailleurs porte-parole numéro 2 du Front Populaire Ivoirien (FPI) proche de Laurent Gbagbo était l’invité du débat politique diffusé sur la RTI1, ce mardi 17 août 2021.  Ce proche collaborateur de Laurent Gbagbo soutient mordicus que l’ancienne Première Dame rejoindrait le nouveau parti politique de son époux. À l’en croire, Madame Gbagbo aurait déclaré, lors d’une réunion avec ses proches à laquelle il a lui-même participé, qu’elle suivrait quoi qu’il arrive son époux dans son nouveau Parti politique.

« Ce n’est même pas une question à poser parce qu’on l’a dit sur ce plateau, Simone Gbagbo est membre fondatrice du FPI qui est en train de disparaitre. Elle se retrouve là où se trouve le contenu. Maintenant, ce dans quoi, nous évitons de rentrer, ce sont les conflits à l’intérieur d’un couple, mais pas le couple politique. Sur le couple politique, je peux vous faire une confidence, que Madame (Simone Gbagbo, Ndlr) m’en excuse parce que moi je lui ai posé la question. Elle donnait des conseils à des gens qui lui sont très proches et j’ai assisté à cela. “Premièrement, ce qui se passe tout va bien. Deuxièmement, si vous m’aimez, vous devez accepter Laurent Gbagbo quoi qu’il arrive comme étant notre chef. Est-ce-qu’il y a quelqu’un qui est contre ça ?” Tout le monde répond “non”. “À partir de cet instant, nous restons dans le parti que Laurent Gbagbo va former. Nous restons des cadres, nous restons des militants. Nous allons tranquilliser notre formation pour aller à la reconquête du pays parce que le pays a besoin de cela”. Moi j’ai entendu ce conseil de la part de Madame Gbagbo. Donc il faut rester calme et voir vers où le président Gbagbo veut aller en évitant ce clash juridique que personne ne veut en Côte d’Ivoire », a-t-il révélé.

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L’ancien président a décidé de mettre fin au bras de fer juridique qui l’oppose depuis plusieurs années à Pascal Affi N’Guessan pour le contrôle du Front populaire ivoirien (FPI). « Aujourd’hui, je suis revenu de prison, il nous faut avancer. Je propose : laissons Affi avec l’enveloppe qu’il détient. Nous allons baptiser le FPI autrement. Nous allons continuer à lutter. Le FPI, c’est nous. Nous allons changer de nom. C’est tout », a-t-il déclaré lundi 9 août à la tribune du Palais de la Culture.