Accord de libre échange/Le premier acte commercial sera posé au mois de janvier 2021

Le premier accord commercial dans le cadre de la Zone africaine de libre échange (zlecaf) aura lieu le 1er janvier 2021, indique l’Union africaine dans un communiqué. Une échéance qui sera subordonnée à l’accélération du processus de négociation qui a été retardé à cause de la pandémie du nouveau coronavirus.

Les négociations au sujet du protocole sur le commerce des marchandises ainsi que les concessions tarifaires, qui devaient débuter le 1er  juillet 2020, ont été suspendus et devraient reprendre grâce à la mise en place d’une plateforme virtuelle africaine de diplomatie commerciale en cours de développement.

Cette plateforme prendra l’aspect d’un partenariat public-privé entre la Commission de l’Union africaine et plus d’une vingtaine d’entreprises multinationales africaines. Très en retard par rapport aux autres régions du monde en matière d’échanges commerciaux intérieurs, le commerce intracontinental africain ne représente que 15% des échanges, contre 58% en Asie et plus de 70% en Europe.

Ceci alors que la Zlecaf, qui ne sera complètement opérationnelle qu’en 2030, devrait représenter la plus grande zone de libre échange du monde par zone avec un marché potentiel de 1,2 milliard de personnes et un produit intérieur combiné de 2,5 billions de dollars.

Ce dernier prévoit entre autres objectifs l’élimination des tarifs transfrontaliers sur 90% des marchandises avec la facilitation de la circulation des capitaux et des personnes, l’ouverture des investissements et arriver à une union douanière africaine. Pour l’heure, les Etats sont appelés à participer au processus de négociation en ligne afin de respecter l’objectif du début des échanges commerciaux le 1er  janvier 2021. «Toutes les analyses et études confirment que la Zlecaf représente la meilleure politique et stratégie d’assurance de l’Afrique pour se remettre de la pandémie de la Covid-19», précise le communiqué de l’Union. Un comité d’experts a été mis en place pour sécuriser les plateformes numériques devant abriter les négociations.

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Des solutions numériques sont à l’étude afin de rendre accessibles les échanges entre Etats. Parmi les solutions proposées, la mise en place d’une plateforme technologique panafricaine devant permettre aux citoyens des pays africains de voyager à travers les frontières ainsi que la numérisation de la bio-surveillance et protocoles de dépistage biologique des centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies dans le cadre du corridor ouvert de l’Union africaine (UA).

Un cadre technologique sera également conçu afin d’aligner les plateformes de commerce électronique, en sus du renforcement de la cybersécurité dans les échanges multilatéraux sur le continent.

Faut-il rappeler que plus d’une cinquantaine d’Etats africains ont  signé l’intention d’adhésion à la Zlecaf dont plus d’une vingtaine ont déjà ratifié l’accord.

Source : elwatan.com