Développement durable/ L’ONG Wagnon présente ses actions en faveur de l’environnement

La rédaction

S’inscrivant résolument dans les Objectifs de Développement  Durables (ODD) préconisées par les Nations Unies, L’ONG Wagnon a décidé  de promouvoir et de réaliser  des actions en faveur de l’environnement par  le moyen de la culture Africaine. C’est dans cette optique qu’elle a procédé, le samedi 13  juin 2020, au lancement de ses activités à Abidjan-Treichville.

« Nous  entreprenons  des actions de sensibilisation, d’information et de d’éducation auprès des populations, des pouvoirs publics, des milieux politiques, économiques, religieux, scolaires, des collectivités locales. Nous fournissons  des équipements nécessaires pour un engagement solide et durable par des formations, coaching. Nous appuyons,  conseillons  et accompagnons  les autorités locales, les pouvoirs publics dans le souci de l’adaptation de l’Afrique au changement climatique, en atténuant les effets néfastes de celui-ci sur le vécu des populations. Nous créons, en outre,  un environnement habilité pour l’application, le suivi et l’évaluation en  adaptant  efficacement les conventions internationales en matière de développement durable par des solutions locales dûment éprouvées. Nous mettons aussi en œuvre des activités pilotes qui permettent de renforcer la synergie au niveau des actions pour les zones humides, entendez par là la Biodiversité. Enfin, nous contribuons  par la collecte de fonds,  à l’accroissement de nos ressources, en vue de renforcer nos actions partout en Afrique » a affirmé Esther Bléhiné, présidente de Wagnon, dans la présentation des objectifs que son ONG s’est assignés.

Poursuivant, la première responsable de cette structure    a énuméré les huit (8) domaines dans lesquels elle intervient. Ce sont notamment « le réchauffement climatique, le reboisement, la biodiversité, l’architecture  Bio, le recyclage, la salubrité, l’agriculture Bio, la culture africaine ».

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Elle en a profité pour définir la cible -, selon le plan d’expansion  actuelle des activités de Wagnon. «  Nous  travaillons plus, pour l’instant, avec les villes de l’intérieurs et les autorités locales en Afrique. Dans les années à venir, nous aviserons suivant les défis du continent » a-t-elle précisé.

 Elle est revenu ensuite  sur les parties prenantes de son projet. Ce sont entre autres « les populations des villes cibles, les autorités locales, les organismes nationaux et internationaux, les établissements scolaires »

Après la présentation de l’ONG, ses objectifs  et sa cible, la première représentante de Wagnon  a  déroulé son plan d’action : « Pour cette année 2020, nous avons choisi la ville de Bouaflé en raison des nombreux atouts environnementaux  de cette ville qui risquent d’être fragilisés par le réchauffement climatique. Ce sont notamment des actions ciblées sur la zone de savane qui avance à grands pas et bien d’autres actions de valorisations de la culture du terroir  de Bouaflé. Une formation sur le  thème « la responsabilité des peuples africains et de leurs cultures dans la crise écologique ; cas de Bouaflé » sera organisée. Des formations en lignes et des actions de sensibilisation vont suivre »

Esther Bléhiné a invité les jeunes à intégrer les activités de son organisation au travers du « bénévolat »

Pour  les cinq (5) années à venir , l’ONG Wagnon espère « reboiser plus de cinq milles (5000) arbres, créer un centre de métiers de l’environnement, encourager douze (12) coopératives à cultiver des produits Bio, aider trois (3) villes de l’intérieur a mettre sur pied des centres de  stockages  pour le  recyclage de plastiques, parcourir au minimum douze (12) villes de Côte d’Ivoire et d’Afrique pour des actions de sensibilisation sur l’environnement, le développement durable et ses corollaires » a-t-elle ajouté.

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Esther Bléhiné a, par la suite,  invité les populations, notamment les jeunes, à  intégrer les activités de son organisation au travers du « bénévolat » avant de conclure son intervention par des remerciements à l’endroit des  autorités politiques, administratives et culturelles de Bouaflé. Ce sont en particulier le maire de la commune de Bouaflé, Lehi BI Lucien et le  sous-préfet de Tibiéta, Philippe Agnéro.