Cyberactivisme contre l’Etat de Côte d’Ivoire/ Qui se cache derrière les pourfendeurs du président Ouattara, Amadou Gon, Hamed Bakayoko, Apalo Touré, Youssouf Kouyaté ?

Par  François Yassoua/afriquematin.net

En cette période où l’Etat ivoirien met tout en œuvre avec les moyens dont il dispose pour freiner au mieux la propagation du Covid-19, des personnes aux intentions inavouées prêtent le flanc aux déstabilisateurs du Pays.

L’opposition, à savoir le Front Populaire Ivoirien (FPI), le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), au nombre des plus importantes formations politiques de ce pays, ont eu le mérite de comprendre l’ampleur du désastre qui pourrait s’abattre sur la Côte d’ivoire en cette  période de pandémie du Covid-19. Ces partis politiques  ont préféré surseoir à toutes leurs activités tant que durera la menace du coronavirus.

Cette hauteur d’esprit ne semble pas être partagée par toutes ces personnes encagoulées sur les réseaux sociaux, pour le plus  grand nombre d’entre elles, et qui prennent le malin plaisir de semer le doute dans l’esprit des habitants de ce pays quant à un pseudo malaise au sommet de l’Etat.

Depuis l’imaginaire rivalité d’entre ces deux proches collaborateurs du chef de l’Etat, Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko, en passant par les primes supposées avoir été soustraites par les sécurocrates que sont les  généraux de division, Alexandre Apalo Touré et Kouyaté Youssouf, respectivement commandant supérieur de la gendarmerie et directeur général de la police nationale, tout y est passé.  Une brève rétrospective dans ce sens pourrait aider à éclairer la lanterne de certaines personnes qui rament à contre-courant.

Si par inadvertance, des incompréhensions seraient intervenues entre le premier ministre Amadou Gon Coulibaly et son proche collaborateur, Hamed Bakayoko, ce ne sera pas une première en Côte d’Ivoire et le pays s’en portera mieux. Même du temps du père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, certaines incompréhensions entre de hautes autorités étatiques n’ont  pas entachées l’essor de ce pays.

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 Idem, du temps du Président Gbagbo où les piques du président de l’assemblée nationale de l’époque, Mamadou Koulibaly à l’encontre de son mentor, n’ont pas précipité pour autant le chaos en Côte d’Ivoire. Pour le cas des primes dites impayées et pour lesquelles tant de bruits sont orchestrés, les généraux Apalo et Kouyaté en ont largement fait écho au travers de la presse pour informer l’opinion sur les incompréhensions relatives à ce dossier.

Ne faudrait-il pas,  pour les personnes qui veulent  en savoir davantage, d’approcher les services compétents qui ont déjà montrés leur bonne foi dans ce sens ? Si encore, les déstabilisateurs de ce pays voulaient surfer sur l’intégrité de ces sécurocrates, c’est peine perdue.

Le général Apalo Touré a été commandant en second de l’Ecole de gendarmerie de Toroguhé de 2006 à 2010 du temps du président Laurent Gbagbo et le Général Youssouf Kouyaté, préfet de police adjoint. L’administration étant une continuité, le président Ouattara leur a fait confiance pour  la mission à lui confiée par le peuple.

Pour l’heure, ces deux personnalités ont bien  mieux à faire. Le commandant supérieur de la gendarmerie, dans le souci de préserver l’effectif de ses troupes contre cette pandémie qui fait des ravages dans le monde entier, effectue depuis quelques temps une tournée nationale dans le but de sensibiliser ses éléments.