Alphonse Djédjé Mady :« si Houphouët-Boigny avait fait du rattrapage ethnique la Côte d’Ivoire ne serait pas ce qu’elle l’est aujourd’hui »

Par Aka Jean Mari

«  Tant qu’il y aura des prisonniers d’opinion, la paix risque d’être un vain mot », a déclaré le mercredi 31 juillet 2019  Alphonse djédjé Mady, ancien secrétaire général du Pdci-Rda.

L’orateur intervenait à la maison dudit parti à Cocody lors des « Mercredi du Pdci-Rda’’ sur le thème, ‘ »Pdci, un parti de rassemblement ».

Le vice-président du pdci qui a déploré l’existence de « prisonniers d’opinion »  dans les géoles ivoiriennes a aussi souhaité le retour  au pays de tous les  Ivoiriens contraints d’une manière ou d’une autre à l’exil. Il a salué à cet effet les démarches entreprises par la président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié pour aboutir à cette fin. « Bedié prend tous les contacts à ce propos », a-t-il révélé.

Au cours de cette rencontre le Pr Alphonse Djédjé Mady a démontré les batailles menées  par Houphouët Boigny et le Pdci-Rda pour conduire la Côte d’Ivoire à son indépendance. Mais, « pour aller à l’indépendance, le PDCI n’a jamais exigé la dissolution d’aucune formation politique d ‘alors », a-t-il déclaré dans un tonnerre d’applaudissement.  Avant d’ajouter « volontairement elles se sont unies au PDCI pour aller à l’indépendance ».      

Pour le président du conseil régional du Haut-Sassandra, en agissant ainsi, le PDCI a montré qu’il a mené une politique basée sur l’unité, le dialogue et le rassemblement. Ce parti  fondé en 1946 depuis son existence n’a jamais causé d’actes d’exclusions.  Bien au contraire, Houphouët-Boigny en toute occasion cherchait à rassembler tous les ivoiriens.

 La preuve, selon Alphonse Djédjé Mady, en 1946 lorsqu’il  fallait envoyer des ivoiriens à l’étanger pour  poursuivre leurs études au-délà du CEPE, Houphouët-Boigny a choisi les meilleurs élèves dans toutes les régions du pays sans exclusion.

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Le conférencier a profité pour envoyer une pique au régime en place en disant, « si Houphouët-Boigny avait fait du rattrapage ethnique la Côte d’Ivoire ne serait pas ce qu’elle l’est aujourd’hui ».