Cameroun : à la recherche de l’enseignant décapité en zone anglophone
Au Cameroun, les recherches vont être menées en vue de retrouver le corps de l’enseignant décapité lundi en zone anglophone, promettent les autorités locales de la région du Nord-Ouest.
Les assassins d’Olivier Wountai Vondou bientôt dans la gibecière des forces de sécurité camerounaises. C’est en tout cas l’assaurance que l’on pourrait vu la détermination affichée par les autorités de la région du Nord-Ouest anglophone dont le guverneur Adolphe Lele Lafrique.
Dans un communiqué de presse rendu public mercredi et publié par la journaliste Mimi Mefo sur sa page Twitter, Lele Lafrique a déclaré que des enquêtes sont en cours afin de débusquer ces meurtriers.
Olivier Wountai Vondou, c’est ce professeur d’histoire géographie au lycée dont le meurtre a choqué lundi de nombreux observateurs. Tant ses assassins l’ont décapité et déposé sa tête sur la chaussée dans une avenue de Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest.
Pour ses meurtriers qui aurait diffusé une vidéo d’après des médias camerounais, le défunt aurait payé le prix à son activité d’espionnage au profit de l’armée camerounaise. Laquelle armée se bat depuis 2016 contre des natifs de la zone camerounaise d’expression anglaise (Sud-ouest et Nord-ouest) qui réclament une sécession vis-à-vis de Yaoundé.
Les dialogues initiés par le gouvernement central, les arrestations de leaders de la sécession, les actions militaires ni le plan humanitaire d’urgence ne suffisent pas jusqu’ici à faire baisser la tension.
Trois ans après son déclenchement, la crise anglophone a déjà fait plus de 100 morts au sein de la force publique et tué plus de 700 civils selon des estimations d’observateurs.