Situation socio-politique/Fréderic Meiway, très remonté

Par Yann Dominique N’guessan/afriquematin.net

« On applaudit encore pour le meilleur maire de la Côte d’Ivoire, vous avez la chance de l’avoir à Marcory. Jusqu’à ce jour, de tous les maires élus, c’est le premier qui offre un concert à ses électeurs. Respect. Respect. Votre avenir est très éclairé devant vous. Vous irez plus loin. On va prier pour tous ceux qui ont des ambitions politiques et qui ont oublié que Dieu est au-dessus de nous, de nous tous sans distinction », c’est en substance ces mots  que l’artiste Frédéric Meiway a lancé à l’assistance, lors du concert offert par le maire de la commune de Marcory, Raoul Aby (PDCI), le samedi 19 janvier 2019 dernier. A l’occasion, « le génie de Kpalèzô » n’est pas allé du dos de la cuillère pour asséner ses vérités à certains  politiciens.  « Il y en a qui ont des ambitions ministérielles, des ambitions présidentielles pour 2020. Mais est-ce qu’ils savent qui va mourir avant qui. On est en janvier 2019, il reste un an et plus de six mois, on sait qui sera en vie, on a oublié Dieu. Continuez à fanfaronner sur les médias, Dieu aura le dernier mot », avertit-il. Très remonté contre certains propos irrévérencieux tenus par  Kobenan Adjoumani, du rhdp, à l’endroit des autorités de Grand-Bassam, singulièrement du maire Ezaley, il s’est voulu très prompt « moi  je suis Nzima de Grand-Bassam. Vous savez ce que cela veut dire ? « Toutou, Djantra », a-t-il lancé. A ce grand rendez-vous des absences remarquées ont été observées, notamment Yacé Gabriel, Emmou Sylvestre, Ohouo Jacques et Ezaley Georges, qui n’ont pas été associés, « ce n’est pas gâté. On va refaire et on va les inviter », a-t-il rappelé, avant de remercier les habitants et autres populations pour cette communion.

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