Impôts/Ouattara Sié Abou lève l’équivoque

Par Brou François/afriquematin.net avec sercom

A la faveur de sa rencontre du jeudi 17 janvier 2019 dernier avec la presse, dans un établissement hôtelier de la place, le directeur général des Impôts Ouattara Sié Abou s’est prêté aux questions des hommes de médias.

A la réponse d’une préoccupation relative sur l’institution de l’Acompte d’Impôt sur les revenus du secteur informel (Airsi), le premier responsable de l’administration fiscale a été on ne peut plus clair, « cet impôt existe depuis belle lurette. Son recouvrement a été confié aux entreprises commissionnaires en douane, c’est-à-dire les transitaires à charge pour elles de reverser dans les caisses du Trésor public. Mais, au fil des années, les collecteurs d’impôts désignés par la loi ont failli à leur mission puisqu’ils n’ont pas répondu aux attentes du gouvernement », a-t-il déclaré. Pour pallier à cette insuffisance, « l’annexe fiscale 2019 a transféré le recouvrement à l’administration des douanes en lieu et place des entreprises commissionnaires en douane. C’est juste un aménagement du mode de perception. Mieux, le taux a été réduit presqu’il est passé de 7,5 à 5 % », a-t-il clarifié à l’occasion. Pour lui, « Il n’est donc pas juste d’alléguer que le gouvernement a créé un nouvel impôt à l’exportation dont le prélèvement a été confié à la douane », a-t-il soutenu. Dans le système de l’administration douanière, l’Airsi n’est pas une nouvelle taxe. Selon Ouattara Sié Abou, « la nouveauté réside simplement dans le changement opéré au niveau de son prélèvement en raison des insuffisances observées. Ce qui est normal, car les deniers publics doivent être gérés avec parcimonie », informe-t-il, aussi a-t-il donné l’assurance que « la taxe sur les transferts d’argent n’a jamais été retirée et n’a jamais été présentée aux Députés dans le cadre de l’annexe fiscale 2019, elle n’a jamais existé pour être retirée », a affirmé le patron des Impôts pour lever l’équivoque.

LIRE AUSSI :   Guikahué sur le Covid-19: «On nous dit, le premier ministre a donné tant, la Première dame a donné tant. Moi, je me pose la question de savoir : l'État de Côte d'Ivoire a donné quoi ? »