CPI: LE PROCÈS GBAGBO, UNE ARNAQUE JUDICIAIRE.

Par Mamadou Traoré

Il n’y a jamais eu de dossier d’accusation dans ce procès. Il y a tout juste eu un dossier de complot car à l évidence, ce dossier n a rien révélé au monde à part un tissu de mensonges spécialement sélectionnés pour créer l’illusion et avoir droit à un procès dans lequel tous les comploteurs gagnent sauf les accusés.

En bonne position, le milieu financier international occulte qui a fait main basse sur tous les secteurs vitaux de l’État de Côte d’Ivoire, notamment le cacao (raison de la guerre), le pétrole et le gaz, les 2 ports, les grands hôtels, les banques de l’État et les grands travaux auxquels il faut ajouter un encouragement à l’endettement aveugle du pays pour le recoloniser par la dette.

Le Procureur et son bureau ont eu droit à un traitement spécial en matière de couverture financière.

Le régime d’Abidjan gouverne selon son gré depuis bientôt 8 ans, foulant au pied toutes les normes en matière de gouvernance.

Le conseil de Gbagbo et Blé Goudé, quant à lui, s’est plaint à maintes reprises du manque de moyens financiers pour mener à bien ses investigations sur le terrain.

Alors, où rentrait l’argent décaissé par la CPI lorsqu’à son tour, elle a suspendu le procès à deux reprises faute de moyens financiers ?

On remarquera que le bureau du Procureur ne s’est jamais plaint de tels désagréments. Son aisance financière est à l’origine de la durée exceptionnelle de cette forfaiture.

Ce procès est le plus grand scandale du siècle dans le domaine judiciaire. Ce n’est pas un procès mais une arnaque internationale montée par l’ex-procureur Luis Moreno Ocampo, la procureure Mme Fatou Bensouda, Nicolas Sarkozy, la Françafrique et leurs valets locaux.

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