Côte d’Ivoire/ Giga meeting fin de campagne de Doukouré à la place « Cp1 » de Yopougon : Le double atterrissage des pigeons créé l’effervescence des populations.
Par Patrice Gnadja-Afriquematin.net
Hier jeudi. Nous sommes à la clôture de la campagne municipale pour Dr Doukouré Moustapha. Il est 9 heures. Et les populations convergent, déjà vers la place « Cp1 », pour attendre voir et toucher, celui qu’on appelle à Yopougon, «L’Homme de la charité ». Pour un meeting prévu à 16 heures, c’est déjà la mobilisation. Par des petits groupes d’animation, les jeunes, adultes se rendent à la mythique place de Yopougon.
Venues des sous-quartiers, Micao, Koweit, Ananeraie, wassakara, Sicogi quartier Doukouré et autres secteurs, les populations ont occupé les 50 bâches. Comme on pouvait le lire sur le visage, surtout celui des femmes, c’est la et les retrouvailles d’un souvenir. Tous affirment que c’est « le retour du bâtisseur ». Mme Lou Béatrice, une sexagénaire, assise sous une bâche tenant dans ses mains, une affiche de son candidat, se rappelle encore comme si c’était hier : « Doukouré a beaucoup aidé nous les femmes du vivrier. Des quartiers ont été aménagés pour accueillir les veuves. C’est ce qu’on appelle, faire œuvre de Dieu », lance-t-elle à sa camarade qui semble être captivée par les chants de joie des jeunes qui font l’ambiance. Et comme si elle revenait de son sommeil, elle rétorque. « Quand Doukouré était là, il y avait beaucoup plus de prises en charges et nous les femmes, nous bénéficions des médicaments pour notre santé». Ce que semble approuver, Kouassi Koffi qui répond de la tête tout en réajustant un pan de son pagne. Nous les laissons dans leur souvenir, pour regagner les jeunes.
Ici, c’est véritablement une ambiance des fêtes. La fanfare rivalise d’avec les groupes de danses. Les femmes qui esquissent des pas, faisant la ronde comme l’on se le rappelle dans nos villages. Tous attendent selon eux, « Le Véritable propriétaire de Yopougon ». Et quand l’on voit le cortège faire son entrée pour un tour d’honneur, c’est la joie. « Qui voter ? Votez Doukouré » ou « On veut Doukouré ». Des cris stridents fussent de partout. Dans ce brouhaha indescriptible, chacun veut voir, veut toucher « Le bâtisseur Doukouré. « Vous qui êtes devant là, quitter là, on va regarder aussi. Nous on voit rien et vous êtes devant nous », se plaint un adulte assis confortablement dans un siège. Malgré les sifflets pour imposer l’ordre, rien n’y fît. Le cortège boucle le tour d’honneur et Dr Doukouré peut s’installer. Les dougbô entrent en scène pour purifier, suivis, des artistes et des groupes de danses venus des sous-quartiers. Au moment où Doukouré Moustapha veut prendre la parole, c’est un double atterrissage des pigeons. C’est l’effervescence. Des cris de joie et les commentaires fusent de partout. C’est la victoire au soir du 13 octobre, oui « le retour du bâtisseur », « la victoire ramenée », peut-on entendre çà et là.
Quand Dr Moustapha prend le micro pour dire : « on nous volé en 2013, je suis venu récupérer la mairie pour la remettre au propriétaire, c’est à dire aux populations de Yopougon », c’est le délire. Des chants de victoire, des cris stridents, des chants des grelots. Le candidat indépendant Doukouré, dans un langage d’apaisement, dira : « Je vous remercie pour votre reconnaissance qui est une aptitude divine. Vous êtes venus hommes et femmes, jeunes et adultes pour que je pose ma candidature à la mairie. Je suis là et vous êtes là. Mobilisons-nous et remportons la victoire au soir du 13 octobre pour continuer ce que nous avions commencé », a conseillé le candidat Doukouré.
Notons que Dr Doukouré Moustapha a bénéficié du soutien des mouvements, Soroïste, du Cojep de Blé Goudé et du roi d’Assueffry. C’est par des chants de victoire que les populations ont regagné leur domicile, contentes d’avoir réussi le pari d’un giga meeting de fin de campagne.
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