Trafiquants d’ivoire/Désormais des tests ADN « déterminants » pour mieux les traquer

Près de 40 000 éléphants africains sont tués chaque année pour leurs défenses, qui sont commercialisées illégalement au sein d’un marché évalué à plusieurs milliards de dollars. Les trafiquants dissimulent l’ivoire dans des containers envoyés dans le monde entier, mais les inspecteurs ne débusquent qu’un centième d’entre eux chaque année. Selon une source médicale, les tests ADN viennent ainsi à la rescousse des contrôles policiers traditionnels, à la portée limitée. Alors que la plupart des trafiquants d’ivoire sont poursuivis pour une unique saisie, ces tests peuvent aider à relier un individu à plusieurs autres cargaisons, permettant ainsi de les juger pour crimes transnationaux, punis par des peines plus lourdes. Les scientifiques ont pratiqué des tests ADN sur plus d’une trentaine de saisies effectuées entre 2006 et 2015, afin de déterminer la provenance des défenses. Un spécialiste souligne que les tests Adn ont réalisé que près de la moitié des défenses saisies n’étaient pas par paire, une « avancée importante », et que la plupart du temps, l’une des deux défenses manquait à l’appel. Les chercheurs ont également découvert que deux cargaisons contenant chacune une défense issue d’un même éléphant passait fréquemment par le même port, en général avec dix mois d’écart. Le commerce d’ivoire a été interdit en 1989 par la Convention sur le commerce international des espèces de faune de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).

Source : epochtimes.fr, D. S avec Afp

 

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