Le BIFE et l’ONG ‘’Les Femmes de Demain’’ annoncent ‘’Le Symposium International sur l’Equité et l’Egalité du Genre’’
Par Vouzo Zaba, Afriquematin.net
Initié par le Bureau International de la Femme et de l’Enfant(BIFE) et en collaboration avec l’ONG ‘’Femme de Demain’’, le ‘’symposium International sur l’équité et l’Egalité du genre’’ qui se tiendra du 17 au 19 avril 2019 a été, ce jeudi 09 aout 2018, l’occasion pour les organisateurs de cette rencontre de convier la presse en vue d’informer le public sur cette importante initiative.
Rendre effectif la parité homme/femme, fournir aux deux sexes les mêmes droits, opportunités et ressources dans tous les domaines, dénoncer, faire des propositions et amener les autorités étatiques à voter des lois en faveur de l’égalité du genre. Tels sont, entre autres, les finalités que visent ce symposium selon Damas Beugré Miézan, coordonateur Du Bureau International de la Femme et de L’enfant. Pour Dagrou Florence, épouse tanoh, point focal de la cellule genre au secrétariat d’Etat chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et présidente de ‘’Femmes de Demain’, « Des décrets et des lois garantissant l’égalité du genre doivent être pris courageusement par nos gouvernants afin que la parité homme/femme soit visible et non plus réduite à l’état de slogan. Ce symposium sera l’occasion de débattre de fond en comble sur l’importance du combat que mène toutes les associations qui luttent pour la parité du genre ».
Selon Fatoumata Coulibaly épouse Silué, présidente de l’association des femmes inspecteurs de l’enseignement préscolaire et primaire de Côte d’Ivoire(AFIEPPCI) et membre du comité d’organisation du Symposium International sur l’Equité et l’Egalité du Genre, le constat est triste et la donne mérite d’être changée : « lorsque vous êtes militant du genre, vous êtes chagriné quand vous constatez au premier coup d’œil que dans la majorité des représentations officielles, les femmes sont invisibles ». Quant au Professeur Azoh Francis Georges, professeur titulaire de psychologie à l’Ecole Normale Supérieure(ENS) et président du comité scientifique, il s’est réjoui de l’initiative des géniteurs du symposium. Pour lui, « l’effectivité de la parité du genre est un tournant obligé pour tout Etat qui s’inscrit dans la droite ligne du développement ». Il s’est dit confiant dans la réalisation des résolutions qui seront prises dès la clôture des travaux de cette plateforme au soir du 19 avril 2019.
Pour la réussite de cette importante rencontre qui va, selon ses initiateurs, être un nouveau départ en faveur de la parité effective du genre en Côte d’Ivoire, une cohésion au sein des nombreuses associations qui luttent pour la parité du genre est obligatoire. C’est à cette tâche que Damas Beugré Miézan et Dagrou Florence s’attèlent en vue de renforcer la coordination de ces associations autour de ce symposium. Goli Laetitia Carrelle et Sylvia Apata, activistes, très présentes sur les réseaux sociaux et membres du comité d’organisation, étaient présentes à cette conférence de presse et comptent apporter leur contribution à la réussite de cet événement.
Il faut noter que cette conférence de presse est la deuxième du genre que les initiateurs de ce projet lancent tous les deux mois à l’effet d’informer l’opinion sur ce sujet semble tout sensible et combien vital pour le développement de la Côte d’Ivoire.