Burkina- Côte d’Ivoire-/Paul Robert Tiendrébéogo à l’’écoute de ses compatriotes

 Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net avec Uplci

En visite officielle de prise de contact avec la communauté burkinabè vivant en Côte d’Ivoire, le Ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’Extérieur,  Paul Robert Tiendrébéogo, a effectué une tournée dans les villes de Soubré, Bouaké et Abidjan du 30 mai au 5 juin 2018 dernier.

L’objectif de cette tournée  est de délivrer le message du Président du Faso à la communauté burkinabè. L’envoyé du président Christian Kaboré a profité de l’occasion  pour donner des informations relatives à la situation politique, économique et sécuritaire du Burkina Faso. Cette sortie sur le terrain lui a permis de s’imprégner des conditions de vie et de travail de ses compatriotes dans leurs localités de résidence respective, et recueillir également certaines de leurs préoccupations majeures.

Accompagné de l’Ambassadeur Mahamadou Zongo et du Consul adjoint gérant intérimaire du Consulat général d’Abidjan, Idrissa Nénin Soulama, Paul Robert Tiendrébéogo a eu une séance de travail avec son homologue ivoirien Ally Coulibaly, en charge de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, le 31 mai 2018. Au cours de l’entretien, il a été question de la coopération ivoiro-burkinabè et d’échanges dans les domaines de l’intégration sous-régionale et régionale.

Après cette audience, le Ministre et sa délégation, comprenant l’Ambassadeur du Burkina, le SP/CSBE, les représentants des Ministères en charge des Affaires étrangères, de l’Administration territoriale et de la Chambre de Commerce et d’industrie du Burkina) sont allés successivement à Soubré, à Bouaké, et ils ont terminé par Abidjan, la capitale économique ivoirienne. Dans ces trois juridictions consulaires burkinabè en Côte d’Ivoire, les préoccupations soumises à Paul Robert Tiendrébéogo ont été quasiment similaires. Notamment, le vote de la diaspora en 2020 à la présidentielle, la reconnaissance de l’Etat burkinabè aux fils et filles méritants, un fonds pour le financement des activités rémunératrices,  l’assistance aux personnes déguerpies des forêts classées, la non-scolarisation des enfants, le coût élevé de la carte consulaire (7 000 F CFA),  la mauvaise qualité de la carte consulaire et bien d’autres préoccupations et non des moindres. En ce qui concerne le souhait de l’organisation des audiences foraines en vue de doter les Burkinabè de documents d’état-civil, des réflexions sont en cours pour sa faisabilité après des rendez-vous manqués. Au terme de cette randonnée, Paul Robert Tiendrébéogo dit avoir noté la requête de ses compatriotes.

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