Elections générales/ Bientôt la traite des« Prophètes politiques »

Par Haidmond Kaunan/afriquematin.net

« Le roi qui a été déporté à Babylone depuis 70 ans revient  très bientôt à Sion pour reprendre son trône…Toto sera Président de la république du Marigot du Sud…Nama sera le roi de Porte Océane… Le roi actuel connaîtra une fin tragique…2020 sera une année de carnage, de cataclysme à la République imaginaire de Lahara… », voici des prophéties qui ne sont ni du Saint Esprit ni attendues par un peuple, par une nation. Ce ne sont que des prophéties de malheur. Et des mensonges du diable pour endurcir le cœur des  hommes politiques  et chercher à bénéficier de leur largesse. Et ce sont les messages qu’ils suscitent d’un autre esprit autre que Dieu pour faire plaisir. L’Eternel avait mis en garde, les peuples d’Israël, son peuple élu, contre ces pratiques et leurs initiateurs. Il leur avait demandé de se méfier de « de ces astrologues, numérologues, ces devins… qui provoquent  leurs propres songes, visions, prophéties… qui disent parler au nom de l’Eternel ». Ce sujet ne nous a pas été inspiré de manière fortuite. Le Saint Esprit, lui, est sage. Il sait que très  bientôt, ces gens qui mentent comme le diable, le père du mensonge vont vendre le fruit de leurs illusions, de leur provocation, à des naïfs et à ceux qui n’ont pas de discernement. Et c’est juste, quand on sait que l’année 2020 qui avance à grand pas, est une année électorale en Côte d’Ivoire. Et surtout avec ces ambitions démesurées affichées, ce sera bientôt la traite de ces prophètes qui ont commencé à élire domicile dans les cellules des institutions, des chapelles politiques. C’est une invite personnelle de nos compatriotes à rechercher la voie et la voix de Dieu. Dieu ne fait acception de personne, celui qui veut entendre sa voix et voir sa voie peut entendre et voir s’il le recherche vraiment. Au lieu d’écouter les conseils de ces « prophètes politiques » qui  mettent les leaders politiques en confiance et les  poussent  à commettre des erreurs, c’est-à-dire, l’irréparable.

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