AU PAYS DU DÉMOCRATE OUATTARA

Par Excellence ZADI – Afrique Matin.Net 

À la conférence de presse de ce jour du COFED, la présidente Désirée Douaty a déclaré : » à ce jour, sur 300 prisonniers politiques que nous dénombrons, 93 ont été jugés et condamnés…des dossiers de prisonniers ont disparu, une vingtaine de prisonniers souffrent de plusieurs maux dont la malnutrition, de maladies chroniques graves…

Nous dénonçons ces faits et interpellons le président de la République de donner un sens à son slogan de campagne de 2010[vivre ensemble]… parce qu’avec cette situation, les IVOIRIENS ne vivent plus ensemble mais vivent côte à côte… Aussi nous disons que tous ceux qui ne sont pas encore été présentés à un juge bénéficient en droit de la présomption d’innocence.

Alors autant des gens qui sont soupçonnés de crimes bénéficient actuellement de la présomption d’innocence et sont dehors donc libres, autant ceux qui sont emprisonnés et qui ne sont pas jugés, bénéficient de la présomption d’innocence, donc doivent être libérés…et libres… ».

Pendant ce temps, Ouattara, partout où il est passé a déclaré qu’il n’y a pas de prisonniers politiques en Côte d’Ivoire mais ceux que que nous appelons »prisonniers politiques sont des prisonniers de droit commun ». Or, selon, la présidente du COFED, il n’y a pas longtemps, le pouvoir « a libéré près de 3000 prisonniers (ayant bénéficié d’une grâce présidentielle).

Nous avions espéré que nos parents allaient être libérés, grâciés, puisqu’on nous avait dit qu’ils étaient des prisonniers de droit commun… », a déclaré la conférencière du jour. À sa suite, Madame Kla, épouse d’un détenu politique a rendu un long témoignage sur les conditions de détention de ceux qui passent par la DST.

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Selon son témoignage, dans ce démembrement de la Police Nationale, devenue, entre temps, un camp de concentration… et de redressement, les prisonniers politiques sont détenus dans un conteneur, servant lieu de prison.