Campagne de commercialisation de la noix de cajou/Braquages, détournements, arnaques… au rend-vous
Par Haidmond Kaunan/afriquematin.net
La campagne de commercialisation 2018 rime avec une insécurité non des moindres. Braquage, détournement de cargaison, arnaque, battent actuellement leur plein dans les campagnes et sur les routes. Et pour cause le prix de cette matière a été revu à la hausse.
Le prix de référence du kilogramme de l’anacarde a été fixé à cinq cents(500) Fcfa bord-champ par le gouvernement ivoirien. Cependant, il se négocie actuellement avec les producteurs autour de 760 francs avec la prise en charge du carburant et du transport par les sociétés de négoce de noix de cajou. Du coup, l’anacarde, cette année s’achète mieux que les fèves de cacao. Ce nouveau produit draine et attire par conséquent assez d’individus. Et évidemment parmi eux, des personnes qui n’ont aucune exploitation et qui ne sont ni mandatés par une quelconque société pour l’achat de la noix de cajou. En somme, des truands, de véritables arnaqueurs. A cette list s’ajoutent des détourneurs de cargaison et de braqueurs. Des millions de francs ont été arrachés aux opérateurs économiques en sortant des banques, sur les routes et des pistes rurales. Le plus triste événement en date s’est produit ce mardi 3 avril, entre les régions de la Marahoué et du Haut Sassandra. Des braqueurs ont intimé l’ordre, arme au poing, à un conducteur de véhicule remorque de stationner, et l’engin a été vidé de son contenu avec plus de quatrte vingt dix (90) tonnes de noix de cajou dans le village Garango, à quelques kilomètres de la ville de Bouaflé.