Médecines conventionnelles – Naturo-thérapie/ Un chercheur estime qu’il n’y a pas une franche collaboration

Par Haidmond Kaunan-Afriquematin.net

« L’Etat vient de nous reconnaître à travers le décret  et un code d’éthique à notre possession. C’est un grand pas cependant force est de reconnaître qu’il n’y a pas une franche collaboration entre la médecine conventionnelle et les praticiens de la médecine traditionnelle. Il faut une volonté politique soutenue de l’Etat », a fait remarquer Mazu Adé, chercheur et praticien de la médecine verte ou médecine-bio. Pour ce spécialiste de la procréation, non seulement le coût de l’analyse dans les laboratoires nationaux sont exorbitants,  mais également il n’y a ni de motivation ni détermination. «J’ai des produits soumis à l’analyse  du laboratoire national dont les résultats demeurent en souffrance. Voici pourquoi la plupart des praticiens de la médecine traditionnelle de ce pays, faisons nos analyses dans les laboratoires  du Ghana voisin. Dans ce pays, là-bas, aussitôt un produit entre au laboratoire aussitôt il est traité », révèle-t-il. Pour lui,  l’Afrique, à travers les plantes est une véritable réserve de ressources médicales. Cependant aussi paradoxal que cela puisse paraître , c’est le continent le plus malade du monde, précisant qu’en effet , que la nature a tout donné à notre continent en ce sens  que les écorces, les feuilles, les fruits et la racines de la plante, détiennent des secrets c’est à dire des vertus médicinales. Malheureusement, fait-il remarquer. Maître Mazu, pour ses recherches, estime que l’organisme de l’homme étant un corps sain ne mérite pas qu’on y introduise des médicaments à effets secondaires,  contrairement au produit issu de la plante ou médecine-bio qui n’en ont pas. « Tout ce que nous autres praticiens de la médecine traditionnelles en Côte d’Ivoire, souhaitons, c’est que l’Etat mette à notre disposition des laboratoires pour  l’analyse de nos produits. Mieux, que les autorités nous aide à  créer des usines de fabrication de médicaments » souhaite-t-il. Arguant que l’Afrique mérite une révolution médicamenteuse tout en invitant la Côte d’Ivoire à suivre l’exemple des républiques du Ghana et du Nigéria