Projet de développement/L’Intercommunal Bingerville-Anyama-Songon dévoile son plan d’action.

Par Brou François/afriquematin.net

Tournés résolument vers un développement intégré, les Maires des communes de Bingerville, Beugré Djoman, d’Anyama, Amidou Sylla et de Songon, N’koumo Mobio Eric, ont décidé de  revaloriser leurs idées déjà conçues  par leurs prédécesseurs depuis les années 2009. Ainsi nait  la  plate-forme, Intercommunal  Bingerville Anyama-Songon (IBAS). En vue d’apporter une plus-value à leurs ambitions et  exécuter les différents projets contenus dans le programme de la feuille de route , une assemblée générale a été tenue le jeudi 15 juin 2017 dernier , à la salle de mariages de la mairie de Bingerville. Après les civilités données par le Président de cette fondation, Beugré Djoman, en présence de plus d’une vingtaine de conseillers municipaux venus des trois communes, sur une trentaine que compte la structure, plusieurs points inscrits à l’ordre du jour ont été lus et débattus. Deux heures d’horloge ont suffi à l’équipe de dégager les conclusions qui s’imposent  et de mettre en lumière les closes d’une collaboration franche au terme des débats.

Donnant le sens  de cette rencontre, Beugré Djoman a annoncé la réalisation d’un certain nombre de projets à court, voire à moyen terme. Ainsi projettent-t-ils de construire une école supérieure de formation professionnelle à Bingerville, un mole dédié à la commercialisation de la cola à Anyama et un hôtel de haut standing à Songon. « La première phase de cette opération va nous couter la bagatelle somme de plus de trois cents millions de Fcfa, selon le plan triennal 2017-2019 ». Faut-il également signaler que les ressources de cette association proviennent pour le moment que des cotisations qui sont supportées par le budget de ses membres.  Au nombre des acquis, une machine niveleuse de plus d’une centaine de millions de Fcfa pour exécuter les différents travaux d’entretien y compris deux autres engins dont une chargeuse et un compacteur, qui viendront grossir très bientôt le nombre de ce dispositif technique. «Pour renflouer nos caisses, nous envisageons les louer, même aux particuliers qui voudront réaliser des travaux de terrassement », a souligné Beugré Djoman. Et pour ainsi atteindre leur objectif « nous devrons nous tourner  vers des bailleurs de fonds, du fait de la faiblesse de nos moyens », a-t-il ajouté.