Réconciliation Nationale en CI: après Jeune Afrique, une importante ONG accuse Guillaume Soro.
Réconciliation nationale:
Déclaration sur le rôle de M. Soro Guillaume dans la désunion des Ivoiriens
La réconciliation nationale est, à nos yeux (et pas qu’aux nôtres), d’une telle importance qu’il serait dommage de la confier au seul personnel politique qui est loin d’être innocent dans la tragédie qui nous frappe de plein fouet. Non pas qu’il n’ait pas les compétences nécessaires pour unir les Ivoiriens, mais l’enjeu n’étant pas seulement politique mais aussi d’ordre social, la société civile doit s’inviter dans cette sublime quête d’amour et de pardon.
C’est ce qui justifie ici, notre modeste apport. On ne saurait parler de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, sans aborder des dates clés de notre histoire commune. Notamment 2002, 2010 et 2011. Rappelons-nous, 2002 est l’année qui a ouvert la porte, à la violence armée sous la forme d’une rébellion féroce. Cette rébellion a fait trembler la république et occasionné des milliers de morts, civils pour la plupart.
Petite goutte dans l’océan sanglant de la grande guerre qui a éclaté à l’aube de 2011, la rébellion armée était dirigée par M. Soro Guillaume, fer de lance du mouvement patriotique de Côte d’Ivoire (Mpci) et actuel président de l’Assemblée nationale qui s’est autoproclamé chantre de la réconciliation nationale depuis le 3 avril dernier, lors de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale de la 3ème République.
Force est de constater que M. Soro Guillaume occulte avec un soin particulier, son rôle dans la désunion des Ivoiriens. C’est pourquoi nous : – formulons le vœu de voir sur la table du débat, cette question que nous nous considérons au même titre que celle des prisonniers politiques et du génocide Wê, de la grande importance ; – réitérons auprès de l’autorité compétente, notre appel au dialogue national inclusif pour échanger sur les attentes réelles des Ivoiriens et donner ainsi une chance au processus de réconciliation national de redémarrer.
Abidjan le 6 juin 2017
Sercom Besoin d’Agir