Déstabilisation du régime : les masques tombent les uns après les autres.

Par Christ Zorro Afriquematin.net

Après les enseignants, les fonctionnaires et des militaires, c’est aujourd’hui au tour de l’élite des forces d’intervention militaire de la Côte d’Ivoire de s’illustrer de la plus mauvaise manière en menaçant les institutions républicaines. Ce qui s’apparentait au départ à des revendications corporatistes semble  prendre de plus en plus l’allure d’un plan de déstabilisation bien orchestré par des mains obscures.

Les forces spéciales sont-elles conscientes de la gravité des actes qui leur vaut  d’être sous le feu des projecteurs ? Comment comprendre que des soldats qui aient été choisi sous des bases d’une moralité certaine et formés sous le dos du contribuable en vue de défendre à tout moment l’intégrité du territoire national se comportent comme des bandits de grands chemins ? Les autorités devraient prendre la mesure de la situation et comprendre que toutes ces manifestations pourraient à la longue  saper le moral des citoyens et devenir le vivier d’une insurrection si l’on n’y prend garde.

Les enseignants et les fonctionnaires ont donné un ultimatum aux autorités gouvernementales  pour  corser encore une fois de plus l’addition des revendications comme si tous s’étaient donné le mot pour faire plier à terme l’échine au président Ouattara. Dans quel pays sommes nous où toutes les revendications, qui devraient à toute fin utile faire l’objet de négociations, se muent en ultimatum ?

L’épée de Damoclès qui est suspendu sur la tête des autorités depuis le début de l’année avec les sautes d’humeur des militaires et des grévistes ne risque t-il  pas de perdre le régime actuel ?  Zadi Gnagna, Mesmin Comoé et autres ne font-ils pas inconsciemment le jeu de tous ces oiseaux de malheur qui veulent la perte des Ivoiriens ?

Il serait temps que le chef de l’Etat use de ses prérogatives pour enrailler la chienlit qui s’impose progressivement aux ivoiriens.