Tension sociale : Le président Alassane Ouattara calme la tempête.
Par Christ Zorro Afriquematin.net
La mutinerie des 07,08 et 09 janvier 2017 des sans-grades de l’armée ivoirienne et qui avait générée la psychose au sein de la population, a, finalement produit plus de peur que de mal. Les négociations du gouvernement d’avec les grévistes de la fonction publique semblent porter des fruits, et ce, malgré les divergences de vues avec la tutelle gouvernementale. La maitrise avec laquelle le chef de l’Etat et ses collaborateurs ont réussi progressivement à calmer la tension sociale est la preuve irréfutable du génie du premier citoyen de ce pays.
Qui aurait cru que le président Ouattara serait à ce jour en train d’exercer sereinement et pleinement ses prérogatives dans un pays où les rodéos des hommes en armes passaient pour être le crépuscule des pouvoirs solidement établis ? Tous ceux qui ne juraient que par la chute du pouvoir du chef de l’exécutif, pouvoir qualifié de moribond par ses nombreux détracteurs, ont dû réviser leur opinion à ce jour, face à la tournure des événements. En effet, le chef de l’Etat est toujours à la tâche et surtout, rien ne présage du contraire si l’on s’en tient aux déclarations des soldats et de leurs portes- paroles, visiblement émus du dénouement de la crise.
Les déclarations du porte parole du gouvernement, Mr Bruno Koné, qui était pour la circonstance accompagné le 18 janvier 2017 de ses pairs en charge des différents dossiers brûlants du moment, ont eut pour mérite de canaliser les débats dans le sens de l’apaisement et surtout de la recherches de solutions efficientes pour la bonne marche des institutions de la république. Une rencontre a été prévue pour le 19 janvier 2017 avec les différents corps syndicaux pour discuter en profondeur des sujets de discordes en vue de solutions idoines pour les uns et les autres.
Le moins que l’on puisse dire est que la tempête qui véhicule les démons de la chienlit est visiblement passée, pour le bonheur de tous ces innocents qui auraient été sacrifiés sur l’autel des ambitions de tous ces assoiffés de pouvoir tapis dans l’ombre.