Le dialogue socio-sécuritaire à l’origine d’un forum à Daloa
Par Bernard Ndri-Correspondant
Un forum sur le renforcement du dialogue socio-sécuritaire s’est tenu, du vendredi 11 septembre au samedi 12 septembre à Daloa, à l’initiative de la Direction Générale de la Police Nationale de Côte d’Ivoire (DGPN), en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Programme National de Cohésion Sociale (PNCS), la Police des Nations Unies (UNPOL) et l’Union Européenne (UE).
Ce forum vise à améliorer le dialogue socio-sécuritaire entre les forces de l’ordre et la population. Il s’agissait entre autre de permettre aux différentes couches de la population de Daloa et aux agents de police de Daloa de se parler afin de briser le mur de méfiance et instaurer la confiance entre eux.
« La crise sociopolitique qu’a connue la Côte d’Ivoire a créé une désaffection entre la population et sa police. La population a peur de sa police. De son côté, la police, dans l’exercice de sa mission, est souvent mal comprise. Ce forum vise donc à
instaurer un dialogue entre la population et la police afin de les réconcilier », a expliqué le commissaire principal de Police Kouadio, chef du district de Police de Daloa.
Le commissaire de police du 2ème arrondissement a également instruit la population sur la charte d’accueil de la police nationale qui fait obligation à l’agent de police de réserver un accueil exemplaire aux usagers. « L’accueil est essentiel, la police mettra donc tout en œuvre pour appliquer cette charte afin d’améliorer la qualité de l’accueil dans nos commissariats », a rassuré le commissaire de Police Taplé Germain. Aussi, il a exhorté les populations à une franche collaboration avec les forces de l’ordre, en vue
d’assurer leur sécurité. Au cours des échanges, les différents intervenant, ont expliqué à la population la nouvelle approche de la police nationale qui consiste à être plus proche de
la population pour mieux la servir conformément à sa devise qui est de servir la population en tout temps et en tout lieu. De plus, les participants ont eu droit à une communication sur la charte de la police, suivie d’échanges, en vue de leur permettre de mieux connaître la police et d’exprimer leurs préoccupations.