Par Marcel Hollay-afriquematin.net
La répression pour le respect de la mesure d’interdiction des mini-cars appelés communément ‘’gbaka’’ de passer les ponts De Gaule et Félix Houphouët-Boigny a commencé depuis la semaine dernière. Mais comme le dit un passage biblique dans le livre d’ecclésiaste « la fin d’une chose vaut mieux que son commencement ».
Visiblement que cette répression semble avoir déjà jeté l’éponge ou quelle ait pris un petit repos car depuis ce matin, des gbaka (mini-cars) quittant Marcory pour Adjamé empruntent ces deux ponts comme si de rien n’était.
Interrogé sur cet état de fait, un conducteur de ces engins roulants que nous avons rencontré ce matin va lancer ceci : « mon frère, on sait que ce n’est pas tous les jours que les policiers sont là, alors qui ne risque rien n’a rien ». Comme lui, plusieurs véhicules de transports interdits sur ce tronçon font leur ballet. La question que l’on se pose est de savoir pourquoi prendre des mesures si on ne peut pas les faire respecter ?
Le hic, c’est que la majorité de la population ivoirienne se déplace avec ces véhicules de transport en commun qui sont moins coûteux. Et pour les transporteurs, il leurs revient de payer 1500 FCFA à chaque passage sur le pont Henry Konan Bédié, une telle situation qui les pousse à enfreindre cette mesure.
